99 Names of Allah (swt)

22/05/2014

« Le Coran et la Culture grecque » Ou les inepties blasphématoires du Professeur Oumar Sankharé Le professeur Oumar Sankharé, un helléniste, membre fondateur du club des disciples de Léopold Sédar Senghor, 2èmeAfricain agrégé en grammaire française après son maître Léopold Sédar Senghor, ancien président de la République du Sénégal, vient de publier un ouvrage blasphématoire intitulé : « Le Coran et la culture grecque ». « Le Coran et la Culture grecque » Ou les inepties blasphématoires du Professeur Oumar Sankharé 0 inShare De prime abord, l’helléniste agrégé en grammaire française, à l’instar de son autre maître Seddik Youssef tient à asseoir deux thèses : 1- Le prophète Mouhammad, paix et salut sur lui, n’est pas illettré, tel que stipulé par le St Coran. 2- Le St Coran n’est pas révélé, mais inspiré !( la nuance sournoise est de taille). Ces deux thèses fondamentales sous-tendent le paradigme dogmatique de l’Islam. Un non initié pourrait se demander, ce que veut bien dire le professeur Sankharé à travers ces assertions ? En essayant de faire croire que le prophète Mouhammad (PSL) n’est pas illettré, le sinistre professeur cherche à accréditer deux thèses aussi dangereuses, l’une que l’autre : a- Lorsqu’il dit que « le messager d’Allah n’était pas illettré », le Pr Sankharé, insinue que le prophète Mouhammad (PSL) se serait inspiré de textes anciens notamment grecs… b- En le présentant comme lettré, le Pr Sankharé considère aussi que le prophète Mouhammad (PSL) n’a alors fait que plagier les anciens auteurs grecs qui avaient déjà traité les thèmes contenus dans le Coran. Le professeur agrégé en grammaire affirme, à l’instar de son maître Youssef Seddik, qu’ : « en réalité, l’expression à laquelle les exégètes du Coran se réfèrent « Nabiyyun Umiyyun » devrait être traduite par : « un prophète de votre communauté » et non par « Un prophète illettré » ! Le pauvre disciple de Senghor semble dire que le prophète Mouhammad a plagié St Augustin, le débauché converti, en ces termes : « St Augustin nous révèle que sa conversion s’est effectuée à la suite d’une voix mystérieuse qu’il avait entendue : « et voici que j’entends une vois venant d’une maison voisine ! On disait, en chantant et l’on répétait fréquemment avec une voix comme celle d’un garçon ou d’une fille, je ne sais : « prends, lis ! Prends, lis ! » Et le professeur Sankharé en déduit ceci : « Cette voix mystérieux semble être la même que celle de l’Ange Gabriel qui s’adresse au prophète en ces termes : « Lis au nom de ton seigneur qui a créé, qui a créé l’Homme d’un Caillot de sang. Lis ! Car, ton seigneur, le Très Noble est celui qui a enseigné par la plume. Il a enseigné l’Homme ce qu’il ne savait pas ». Selon le professeur Sankharé : « ….l’identité de l’injonction de la voix surnaturelle se poursuit jusque dans l’absence de compléments d’objets : « lis ! », mais que lire ? » Pour le professeur Sankharé : « St Augustin s’est mis à lire St Paul ! Quant au prophète, il serait faux de prétendre qu’il était illettré. Car alors, pourquoi Dieu Omniscient lui aurait-il ordonné de lire par l’intermédiaire de l’Ange alors qu’il ne savait pas lire ? De même, la similitude se prolonge jusque dans la répétition de l’ordre : « lege, Ikhra, lis », affirme-t-il. Poussant son audace à l’excès, le disciple de Senghor conclut : « En réalité, il est possible que ces deux récits soient tirés de la même source », affirme-t-il, de manière péremptoire Plus incisif, le professeur tranche : « Il convient de signaler que les Arabes ont été très tôt en contact avec les Grecs et Latins ». En, effet Allah dit au Prophète Mouhammad(Psl) : « C’est ainsi que nous avons fait descendre pour toi le Livre…seuls les mécréants renient nos versets . Et avant cela, tu ne récitais aucun livre et tu n’en écris point de ta main droite. Sinon, ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes. Il consiste plutôt en des versets évidents, préservés dans les poitrines de ceux à qui le savoir a été donné. Et seuls les injustes renient nos versets » !- Sourate « l’Araignée, versets : 47, 48 et 49 ». Concernant le caractère- prétendument- non révélé du Coran, le professeur Sankharé affirme : « En réalité, l’histoire du Coran est complexe, car sa composition s’étend sur trois siècles… …Or, il a été établi historiquement que, jusqu’au Xème siècle, ce travail de collecte a été mené par les savants sous l’autorité des princes. Othman a effectivement tenté d’imposer, comme Coran officiel, une collection d’écrits réalisés à partir d’un document conservé par Hafsa, fille d’Omar, veuve du prophète… !», écrit-il ! Et le professeur Sankharé de renchérir : « Il s’ajoute à cette situation que les sourates du Coran ont été classées arbitrairement, du plus long au plus court, indépendamment de l’ordre chronologique de la révélation ». Or, les traditions de la sounna nous apprennent que cette classification a été faite sur la dictée du Prophète Mouhammad(Psl) lui-même. Comme on peut le constater, le professeur agrégé en grammaire véhicule des thèses tout à fait fausses, que d’autres lugubres détracteurs de l’islam ont déjà défendues dès le début de la révélation. Il serait aisé de répondre à chacune de ces assertions, mais nous estimons que le professeur Sankharé mérite plutôt une réponse méthodologique. A propos du caractère illettré du prophète Mouhammad (Psl), il convient de préciser que, nonobstant les nombreux textes du Coran et de la Sounna qui affirment le caractère d’illettré du Prophète Mouhammad (Psl), le professeur Sankharé cite lui-même le passage Coranique qui dit : « An Nabiyyul Umiyyu » en essayant de démontrer que l’adjectif « Al Umiyyu » proviendrait de « Al Ummatu » (la Communauté, ce qui prouve son ignorance totale de la syntaxe arabe). Au lieu de nous focaliser sur un débat d’épicier, essayons plutôt de poser un débat de fond. Le professeur Sankharé appartient à une école de pensée, de la même manière que Youssef Seddik auquel il se réfère, d’ailleurs, dans la plupart de ses citations. Cette école soutien « qu’il est légitime pour tout musulman de lire et d’interpréter le Coran de son point de vue personnel ». Elle recommande de « lire le Coran en dehors de toute source traditionnelle et avec un regard neuf... ». C’est une telle démarche qui a valu à Youssef Seddik une condamnation de l’ensemble des Ulémas de la Tunisie en 1992, lorsqu’il a voulu publier le St Coran, sous forme de bande dessinée ! Il finit d’ailleurs par s’exiler en France d’où il poursuit son combat anti-religieux. Curieusement, notre agrégé en grammaire française et disciple de Youssef Seddik semble considérer la civilisation grecque comme le début de la civilisation humaine. Il opère ainsi une rupture historique indigne d’un intellectuel honnête. Lorsqu’il cite Thalès et Pythagore comme les précurseurs de certaines sciences, l’autre professeur Cheikh Anta Diop, plus rigoureux dans sa démarche et plus scientifique dans son approche, lui rétorque, sans ambages, que ces prétendus précurseurs, ont été, eux-mêmes, initiés dans ces sciences par les anciens Egyptiens ! Pour dire que, le Professeur agrégé en grammaire est ainsi invité à revoir sa copie, pour ne pas dire ses leçons… Par ailleurs, le Coran n’a jamais nié les faits historiques et n’a jamais réclamé un quelconque apanage de l’histoire humaine. Allah dit dans le Coran : « Et sur toi (Mouhammad) nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer les livres qui l’ont précédé, tout en ayant une certaine primauté sur eux. » Sourate « La Table servie » verset : 48. En réalité, le professeur Sankharé n’a aucune qualification académique ou scientifique pour parler des sources du St Coran. S’il prétend connaître la langue grecque, il doit au moins admettre son ignorance de la langue arabe et partant du texte coranique qu’elle véhicule. Les quelques bribes qu’il sait de la langue d’IBN khaldoun ne l’autorisent point à s’aventurer dans une explication de textes arabes. Un autre fait grave, révélé par le Professeur Sankharé dans son émission « L’Entretien » du 14 avril 2014, réalisée par M. Sada Kane est que, son ouvrage « Le Coran et la culture grecque » est dédié au parrainage de feu Serigne Abdou Aziz Sy Dabbakh… Quel sacrilège ! Un homme d’une aussi grande pureté religieuse ne saurait jamais cautionner un ouvrage aussi blasphématoire. N’est-ce pas ce saint homme qui avait présidé tous les grands combats que nous avions menés à l’époque, contre les détracteurs de l’Islam dont Salman Rushdi, dont les propos étaient autrement moins graves que ceux tenus par le Professeur Sankharé dans son ouvrage en question ! A mon avis, cet ouvrage blasphématoire appelle de la part des musulma ns du Sénégal, plus de vigilance et de rigueur, à l’égard notamment des ennemis déclarés de l’Islam. N’eut été la brillante contribution du magistrat Souleymane Teliko, parue dans l’Hebdomadaire « Le Témoin », N° 1162 du 24 au 30 avril 2014, ce dangereux torchon empoisonné aurait pu passer inaperçu, en dépit de son caractère pernicieux et de son contenu blasphématoire ! Mamadou Bamba Ndiaye Ancien Ministre Conseiller, Chargé des Affaires religieuses

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