99 Names of Allah (swt)

31/08/2020

«Magal chez soi» :

Touba apporte la réplique au groupe de chercheurs Par: Awa FAYE - Seneweb.com | 31 août, 2020 «Magal chez soi» : Touba apporte la réplique au groupe de chercheurs Le rapport produit par un groupe de chercheurs intitulé «Magal dans un contexte de Covid-19», continue d’alimenter les débats. Ce, après que certains médias ont annoncé que l’étude concluait à l’organisation du «Magal chez soi». Et même si les auteurs du rapport s’en défendent, selon la Rfm, à Touba, les autorités se veulent claires. Président du Comité d’organisation du Grand Magal de Touba (Gmt), Serigne Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma a, d’emblée, fait savoir : «Je n’ai pas d’avis par rapport à ce document que moi-même j’ai lu et qui a été remis au khalife général des mourides.» Avant de poursuivre : «Nous, ce qui nous lie, c’est le ‘ndiguel’ du khalife. Le document est un avis qui peut éclairer une prise de décision. C’est élaboré par des ‘mbok talibés’ que je connais très bien d’ailleurs et qui sont, pour la plupart, des amis. Mais nous, en tant que membres de l’organisation, on s’en tient à cela et on prépare le Magal.» Il ajoute que la commission travaille d’arrache-pied dans ce sens, pour ne pas être prise au dépourvu. En fait, le document «qui a fuité» dans la presse était exclusivement réservé au khalife général des mourides et pour sa gouverne, en vue du Magal dans un contexte de Covid-19. Par ailleurs, le comité a fourni des explications pour «rétablir la vérité». Selon le groupe de recherche, ils ont travaillé sur plusieurs scénarii et non sur un seul comme évoqué dans une certaine presse. Le premier est que le Magal soit célébré à domicile. «Magal chez soi, conforme aux modèles d’évènements précédents. En termes clairs : pas d’affluence au niveau de Touba», lit-on dans le rapport. La deuxième option est le Magal tel qu’on le connait traditionnellement, mais avec le respect strict des gestes barrières. La troisième précision est, selon les chercheurs, «n’avoir nullement pour vocation d’imposer une quelconque directive au khalife général des mourides». A les en croire, le rapport des chercheurs n’est pas une commande du khalife général des mourides, «mais juste une contribution, une initiative de chercheurs en vue d’éclairer le khalife général des mourides».

29/08/2020

KARBALA Imame Moustapha GUEYE

https://youtu.be/8KaLLI4uuQU

Un Imam interrompu en pleine prière et menacé avec un couteau

Un Imam interrompu en pleine prière et menacé avec un couteau à... Par: Seneweb News - SenewebNews-RP | 29 août, 2020 Un Imam interrompu en pleine prière et menacé avec un couteau à... D'après les informations de Les Échos, les faits se sont déroulés au quartier Tivaouane Peulh. Abdoulaye Ndiaye, sous prétexte que l’imam du quartier dirigeait très mal la prière, le coupe en pleine prière, lui arrache le micro et le menace de mort avec un couteau. Selon le journal, l’affaire a été évoquée, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Le mis en cause, âgé de 28 ans, a été condamné à 3 mois de prison ferme pour violences et voies de fait, menaces de mort et détention d’arme blanche

25/08/2020

Tivaouane :

Serigne Babacar Sy Mansour annule la Ziarra d'Achoura Par: Thiebeu Ndiaye - Seneweb.com | Annulation de la Ziarra d Le khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a demandé l'annulation de la traditionnelle Ziarra d'Achoura. En raison de la Covid-19, il a été décidé, à la place, d'organiser une journée de prières, a annoncé hier Serigne Moustapha Sy Ibn Al Amine, lors d'une cérémonie de présentation de vœux, à l'occasion du nouvel an musulman. «Après avoir consulté le khalife général des tidianes, l’ensemble des branches de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy, a pris l’initiative d’organiser la Ziarra d’une autre manière», a indiqué Serigne Moustapha Sy. Ce dernier souligne qu'il a été «demandé à tous, là où ils sont dans les régions, coordinations et fédérations, d’organiser des journées de prières pour magnifier cette fête communément appelée ‘Tamkharite’ et le lendemain, qui est la journée de l’Achoura, de tenir des séances de prières

Rare | Madinah Isha - Sheikh Ali Hudhaify (1406 / 1985)

https://youtu.be/sivpXsXhUUg

24/08/2020

LE MUSÉE DE SAINTE-SOPHIE REDEVIENT UNE GRANDE MOSQUÉE APRÈS 86 ANS D’INTERRUPTION

Environ 350 000 personnes ont accompli la prière du vendredi dans la mosquée emblématique d'Istanbul après qu'un tribunal turc a annulé un décret du Conseil d'État de 1934 qui avait transformé Sainte-Sophie en musée, ouvrant la voie à son utilisation à nouveau en mosquée, comme au bon vieux temps. Des centaines de milliers de personnes ont pris part aux traditionnelles prières du vendredi à l’intérieur et à l’extérieur de la mosquée historique d’Istanbul, la plus grande métropole de Turquie. Une bonne nouvelle après 86 ans. La plus haute autorité religieuse de Turquie a nommé jeudi 3 imams et 5 muezzins pour la mosquée. Le 10 juillet, un tribunal turc avait annulé un décret du Conseil d’État de 1934 qui avait malheureusement transformé Hagia Sophia en musée. Elle a servi d’église pendant 916 ans jusqu’à la conquête d’Istanbul, et de mosquée de 1453 à 1934, soit près de 500 ans. Avant la prière du vendredi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a récité quelques versets du Coran à l’intérieur de la mosquée, la fatiha et le début d’al baqara. Plus tard, 4 mouadhin ont fait l’adhan, l’appel à la prière, depuis les 4 minarets de la mosquée. Tombe du sultan ottoman Mehmet II Après la prière historique, le président Erdogan et le chef du Parti du mouvement nationaliste (MHP) Devlet Bahceli ont visité la tombe du sultan ottoman Mehmet II, également connu sous le nom de Fatih Sultan Mehmet, qui a conquis Istanbul de l’Empire byzantin au 15ème siècle. Lors de la visite de la tombe du « propriétaire » de la mosquée Sainte-Sophie, Erdogan a noté que la restauration du monument en tant que mosquée n’avait été rendue possible qu’après 86 ans grâce aux efforts conjoints de l’Alliance du peuple, comprenant son gouvernement, et avec le pouvoir judiciaire. Erdogan a ajouté que 350 000 personnes ont assisté à la prière du vendredi à la mosquée Sainte-Sophie. « En tant que patrimoine culturel de toute l’humanité, c’est un lieu que des personnes de toutes religions peuvent venir visiter » a déclaré Erdogan. Il a souligné que le monument est maintenant revenu à ses « racines » et qu’il servira tous les croyants : « Maintenant, cet endroit est revenu à ses racines, c’était une mosquée et c’est redevenu une mosquée. Maintenant, j’espère qu’il continuera à servir à jamais tous les croyants en tant que mosquée. » Erdogan a également ajouté que des spécialistes du ministère de la Culture et du Tourisme mèneraient des efforts de restauration à la fois à l’intérieur de la basilique Sainte-Sophie et dans ses environs. y Un responsable religieux sur place a dit à juste titre que : « La mosquée Sainte-Sophie retrouve sa congrégation aujourd’hui, le troisième jour du mois béni musulman de Dhul Hijjah, au cours duquel la bénie Eid al Adha, ou Fête du Sacrifice, approche de nous. Le désir qui s’est transformé en blessure ouverte pour les héritiers de Fatih est maintenant terminé. La louange éternelle soit sur Dieu le Tout-Puissant. Aujourd’hui est le jour où les takbirs, les prières et les salawats résonnent dans les dômes de Sainte-Sophie, et l’adha s’élève de ses minarets. Il ajoute enfin : « Aujourd’hui est un jour semblable à celui d’il y a 70 ans, lorsque 16 muezzins des 16 minarets de la mosquée Sultan Ahmet, située juste en face de Sainte-Sophie, ont joyeusement rempli l’air de l’appel à la prière, après une interruption de 18 ans. » Grand enthousiasme à Istanbul autour du projet de mosquée Lors d’une conférence de presse jeudi à la merveille emblématique , le gouverneur d’Istanbul Ali Yerlikaya a déclaré que tout le monde était impatient d’assister aux prières spéciales avec beaucoup d’enthousiasme. Hagia Sophia est l’une des principales destinations touristiques de Turquie pour les visiteurs nationaux et étrangers. En 1985, pendant son temps en tant que musée, Hagia Sophia a été ajoutée à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans la nouvelle ère de Sainte-Sophie, la Direction des affaires religieuses de Turquie supervisera les services religieux à la mosquée, tandis que le ministère de la Culture et du Tourisme supervisera les travaux de restauration et de conservation. Le trésor architectural sera également ouvert gratuitement aux touristes nationaux et étrangers. https://www.al-hamdoulillah.com/blog/actualite/le-musee-de-sainte-sophie-redevient-une-grande-mosquee-apres-86-ans-dinterruption.html

19/08/2020

alxames 1 tamxarit (MU7ARRAM) 1442

alxames 1 tamxarit (MU7ARRAM) 1442 DEWENATI 1442 KULL 3AAM WA ANTUM BI KHAYRIN Le mois de mouharram (arabe : محرم ) est le premier mois du calendrier musulman un des plus importants, notamment pour les chiites. C'est l'un des quatre mois sacrés de l'islam avec rajab, dhou al qi`da et dhou al-hijja et il n'est pas rare de lire que c'est le plus sacré (Al Haram).

08/08/2020

SILVIA ROMANO, CETTE TRAVAILLEUSE HUMANITAIRE KIDNAPPÉE CONVERTIE À L’ISLAM QUI A SECOUÉ L’ITALIE

SILVIA ROMANO, CETTE TRAVAILLEUSE HUMANITAIRE KIDNAPPÉE CONVERTIE À L’ISLAM QUI A SECOUÉ L’ITALIE Silvia Romano, une travailleuse humanitaire italienne qui a été enlevée par des hommes armés au Kenya il y a 18 mois, avait fait des vagues à l'aéroport militaire de Ciampino à Rome, en Italie. Crédit d'image : Ansa, La Presse Publié le 15 juin 2020, par Samir | 17 h 24 min Temps de lecture : 5 minutes En novembre 2018, la travailleuse humanitaire italienne Silvia Romano a été enlevée par des hommes armés liés au groupe armé somalien ash-Shabab dans le nord-est du Kenya. Au moment de l’attaque, qui a fait plusieurs blessés, Romano était volontaire pour une ONG italienne dans un orphelinat du village de Chakama. La nouvelle de l’enlèvement de Romano a provoqué non seulement de la tristesse et de l’inquiétude, mais aussi une controverse dans son pays d’origine. Des politiciens de droite et des personnalités publiques, ainsi que certains membres du public, ont accusé la travailleuse humanitaire de « chercher des ennuis » en se rendant au Kenya et ont affirmé qu’elle aurait dû « rester à Milan et aider les gens là-bas ». Ils ont qualifié sa décision de se rendre au Kenya en tant que travailleuse humanitaire bénévole d’une expression de « bravade » et ont affirmé qu’elle recherchait l’attention. Ces accusations ont été contrées par des libéraux indignés qui ont parlé de « l’importance » de jeunes idéalistes comme Romano qui partent à l’étranger pour des missions d’aide volontaire et aident ceux qui en ont besoin dans d’autres pays. Dans les semaines qui ont suivi, le cycle de l’actualité s’est poursuivi et les discussions sur Romano et le travail qu’elle faisait au Kenya ont lentement pris fin. Cependant, Romano s’est retrouvée attaquée de nouveau, cette fois non seulement pour être allée au Kenya et avoir « causé des ennuis », mais aussi pour avoir choisi volontairement de se convertir à l’islam pendant son calvaire. L’effusion de l’islamophobie et de la haine Le 9 mai dernier, lorsque le Premier ministre italien Giuseppe Conte a annoncé sur Twitter que Romano avait finalement été libéré, la plupart des Italiens étaient ravis. Peu de temps après, il a été révélé que la travailleuse humanitaire avait choisi de devenir musulmane pendant ses 18 mois de captivité et qu’elle avait changé son prénom pour « Aisha ». De quoi refroidir l’ambiance festive à son arrivée, d’autant que Romano a atterri à Rome portant un jilbab vert clair. Ddes médias italiens se sont alors lancés dans une quête pour faire la lumière sur « le mystère entourant la conversion » : a-t-elle été convertie de force ? A-t-elle subi un lavage de cerveau ? A-t-elle été victime du syndrome de Stockholm ? « Nous avons libéré une femme musulmane », a déclaré le quotidien conservateur Libero Quotidiano, comme si seuls les citoyens chrétiens italiens, et non musulmans, méritaient d’être protégés par le gouvernement du pays qu’ils appellent chez eux. « Islamique et heureuse. Silvia la ingrate », lit-on en première page d’un article d’Alessandro Sallusti, rédacteur en chef d’Il Giornale. Dans le même article, Sallusti a accusé Romano de porter « l’uniforme djihadiste de l’ennemi » et a affirmé que sa conversion était aussi absurde qu’un juif revenant d’un camp de concentration déguisé en nazi. La couverture agressive et accusatrice des médias de droite de la libération et de la conversion de Romano à l’islam, couplée aux commentaires haineux et discriminatoires des politiciens de la Ligue, a montré à quel point l’islamophobie est devenue ancrée en Italie. Mais Romano n’a pas seulement été pris pour cible par ces suspects habituels. Certaines féministes italiennes ont également attaqué la jeune travailleuse humanitaire pour s’être convertie à l’islam et porter des « vêtements islamiques ». Une historienne féministe éminente, Nadia Riva, a qualifié Romano de « femme souriante dans un sac de recyclage vert ». Affirmant que le jilbab de Romano est un symbole de l’oppression masculine plutôt qu’une expression de son identité religieuse. Elle a expliqué ne pas croire qu’une femme choisirait de s’habiller de cette façon de son plein gré. De nombreuses féministes italiennes sont venues à la défense de Romano et se sont éloignées des commentaires controversés de Riva. Cependant, le fait que certaines éminentes féministes italiennes aient jugé approprié d’attaquer une autre femme en raison de ce en quoi elle choisit de croire et de la façon dont elle choisit de s’habiller a démontré à quel point l’idée de supériorité morale est intégrée dans certaines parties du mouvement féministe italien et occidental. Le mythe du « du sauveur blanc » Les libéraux italiens et l’aile gauche ont ouvertement condamné la haine reçue par Romano pour sa conversion à l’islam et ont célébré son retour au pays. Cependant, leur réponse à la rhétorique haineuse de droite entourant la libération du travailleur humanitaire a été tout aussi problématique, bien que pour des raisons différentes. Dans leur réponse à toute la saga Romano, les organisations de médias libéraux et les personnalités publiques italiennes ont essayé de mettre en évidence le côté humain de l’histoire et ont célébré son retour en toute sécurité sans aucune réserve. Mais dans leur célébration sans aucun doute bien intentionnée, ils ont promu des stéréotypes profondément enracinés et très préjudiciables à l’égard de l’Afrique. Ils ont non seulement dépeint le continent comme un endroit sauvage et abandonné, mais ils ont également laissé entendre que les africains avaient besoin de « sauveurs blancs ». L’une des reproductions les plus évidentes du « mythe du sauveur blanc » est venue de l’auteur à succès et antifasciste vocal Roberto Saviano. Dans un article publié dans La Repubblica, il dépeint les africains comme des personnes vivant dans un endroit désolé qui ont besoin d’aide et de conseils de l’Occident. Ce récit est non seulement problématique et simpliste, mais aussi trompeur et paternaliste. Il présente une image décontextualisée de la région et ignore le rôle que les européens eux-mêmes ont joué et continuent de jouer dans la calamité actuelle dans la Corne de l’Afrique. La couverture médiatique italienne a également ignoré les crimes passés de l’Italie en Afrique. Alors que les journaux et les chaînes de télévision discutaient du rôle joué par la Turquie dans la libération de Romano et affirmaient que le pays était désormais « le nouveau maître de la Corne de l’Afrique », leur nostalgie de l’époque où l’Italie avait le pouvoir sur ces parties de l’Afrique était manifeste. Bien entendu, dans ces documents de réflexion, il n’y avait aucune mention de la catastrophe que l’entreprise coloniale italienne avait provoquée dans la Corne de l’Afrique au siècle dernier. En somme, nous devons contester les discours qui présentent des millions d’africains comme des sauvages qui doivent être sauvés par des occidentaux altruistes.

05/08/2020

Médina Baye:

5 avions et 313 véhicules nigérians attendus au Sénégal Par: Salla GUEYE - Seneweb.com MB: 5 avions et 313 véhicules nigérians attendus au Sénégal Comme on pouvait s'y attendre, des délégations étrangères venues notamment du Nigeria, sont attendues à Medina Baye pour les obsèques du défunt khalife général, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Niass rappelé à Dieu, dimanche dernier. D'ailleurs, d'après Cheikh Cissé, membre de la famille, pas moins de 5 avions et 313 véhicules sont attendus, à Dakar, pour ensuite rallier la capitale du Saloum où sera inhumé le marabout, demain jeudi. Selon toujours Cheikh Cissé, le président du Nigeria, Mouhamadou Buhari, a affrété deux avions, le premier pour la délégation gouvernementale et le second pour quelques disciples de Baye, avec un coût global estimé à plus de 70 millions francs Cfa. Ceci, dit-il, explique la dimension internationale de Baye Niass et de ses fils. “Dix ans de Khalifat, dix ans d’œuvres utiles à la communauté”, a-t-il témoigné, magnifiant, dans la foulée, la générosité de coeur de Cheikh Ahmed Tidiane Niass. Les trois autres avions sont affrétés par Cheikh Abdou Samad Rabiu pour les fidèles nigérians

03/08/2020

Cheikh Mouhamadou Mahi succède à Cheikh Ahmed Tidiane Niasse

Cheikh Mouhamadou Mahi succède à Cheikh Ahmed Tidiane Niasse
iGFM – (Dakar) – Médina Baye connait son nouveau khalife général. Il s’agit de Cheikh Mouhamadou Mahi Niasse qui va succéder à son frère Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Niasse, rappelé à Dieu, ce dimanche 2 août.
 Le directeur de l’Institut islamique El Hadj Abdoulaye Niasse deviendra ainsi le 5ème Khalife de Cheikhal Ibrahima Niasse.
A l’image de son vénéré père, il est décrit comme un grand érudit qui détient d’innombrables connaissances qui font de lui un homme d’une grande culture et dont la conduite est une référence pour les descendants de Baye Niasse et de tous les disciples.

Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahim Niass

Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahim Niass fils et 4éme Khalif de Baye Niass, n’est pas que guide religieux. Il est également écrivain et s’active dans le social. De ses études coraniques en Mauritanie aux missions à l’étranger avec Baye Niass, tout vous est racontè dans ce portrait de celui que l’on appelle affectueusement « Papeu Cheikh ».
A Médina Baye,  il est aimé et adulé du fait de sa lignée paternelle mais aussi de sa dimension spirituelle. Silhouette imposante, grand boubou soigneusement porté,  écharpe autour du cou,  lunette bien vissée et turban sur la tête, l’actuel Khalif de Médina Baye, ne passe jamais inaperçu.
Fils de Baye Niass est de Zeyda Mariama Niang,  Cheikh Ahmed Ibrahima Niass est né en mai 1932 à Kossi. Une localité située à 9 kilomètres de Kaolack. Il porte le nom du fondateur de la Tidjania.
Il a appris le Coran à Nubbaghiya, en Mauritanie chez le célèbre marabout Rabbani. Des études qu’il continua  auprès de cheikh Oumar Touré. De retour à Kaolack, son père l’inscrit à l’université Médina sise dans la cité religieuse. Il y appris la langue arabe et les sciences islamiques grâce à des professeurs comme Cheikh Amadou Thiam et Cheikh Aliou Cissé,  des disciples de son père. Eleve brillant,  il obtient une graduation en littérature arabe et sciences islamiques.
Au terme de ses études, il devient le bras droit de Baye Niass, son père. Il l’accompagne dans ses missions hors du pays, d’où sa parfaite maîtrise de l’anglais, du français,  Hassaniya et de l’arabe.
Son père lui confia le développement de Darou Mbitéyéne qu’il fit un village moderne. Dans cette localité,  Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass y créé l’Union  pour la Concorde et la solidarité.  Avec cette association,  il s’active dans le social. Toujours à l’écoute et au chevet des nécessiteux, « Papeu Cheikh » comme l’appelle affecteusement ses disciplines a longtemps oeuvré pour le développement de Médina Baye. Il a entrepris de grands chantiers, notamment la modernisation de la cité religieuse, avec d’importants travaux de rénovation et d’extension de la grande mosquée, la maison des Hôtes et la redynamisation de la « Jamiyatou Ansaroudine » mise sur pied en 1940 par Baye Niass. Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass,  c’est aussi la construction de Daaras,  d’écoles françaises et d’hôpitaux un peu partout dans le pays.
A la disparition de son père en 1975,  « Papeu Cheikh », tel un disciple,  se mit au service des différents Khalifs de Médina Baye. Notamment Cheikh Aliou Cissé,  Cheikh Abdallah Ibrahima Niass, Cheikh Hady Ibrahim Niass et Cheikh Ahmed Dame Ibrahima Niass.
Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass qui a plusieurs cordes à son arc,  est aussi un écrivain. Il est l’auteur de « Zadjiroul Ikhwane » écrit en 1978 et de « Alakhatou Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahim Niass bi Naydjiria ». Un livre traduit et adapté en langue française en 2010, par Samba Gane Lo,  professeur titulaire de Mathématiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis