99 Names of Allah (swt)

19/01/2021

Ndar info: La lumière d’Al Azhar s’est éteinte à l’UGB ! Professeur Cheikhou Diouf est décédé ! Par Mamadou Youry Sall Oustaz Cheikhou Diouf fait partie des premiers enseignants-chercheurs du temple de Sannar. Les étudiants de la section Langue Etrangères Appliquées (LEA) se souviendront longtemps de leur Oustaz jovial et généreux qui était chargé de leur enseigner la langue et la civilisation arabes en prenant en compte toute l’attente socioreligieuse liée à cette matière. Son profil de fils du Daara de Niodior que son père a fondé, de ceux de Sokone et Saint-Louis, en plus de celui d’être diplômé d’Al Azhar d’Egypte, de Lyon et de l’UGB, le mettaient à l’aise devant les étudiants qui suivaient son cours. Il était un véritable ambassadeur d’Al Azhar à l’UGB, à Ngallèle de même qu’à la ville de Saint-Louis. Al Azhar, l’autre université sénégalaise El Azhar d’Egypte fondée en 975 AD, fait partie, avec Zeitouna de la Tunisie (737) et Qarawiyyine du Maroc (832), des plus anciennes universités du monde. Elles sont les premières en Afrique et dans le monde arabe. Al Azhar était le lieu de passage des pèlerins du Tekrour avant d’être la destination de ses étudiants. L’institution compte aujourd’hui pas moins de 2.500.000 élèves et étudiants provenant de 104 pays différents au moins. Elle est composée de 70 facultés, 8500 instituts dispersés en Egypte et dans certains pays voisins. Elle offre une gamme très riche de disciplines académiques. Ses diplômés, qui se comptent en millions, sont caractérisés par leur vaste culture générale, leur ouverture d’esprit et leur modération religieuse. C’est Al Azhar qui a ouvert l’Egypte au monde et transformé la ville du Caire en capitale culturelle et scientifique des musulmans. S’il est vrai qu’Abyssinie (Ethiopie) fut la première terre d’accueil des musulmans en Afrique, il n’en demeure pas moins que cette religion s’est répandue dans le continent via l’Egypte qui est devenu le berceau de la science islamique. Al Azhar y a formé des milliers d’africains. Et le Sénégal en a beaucoup profité. En effet, cette institution arrive en deuxième position, après l’UCAD, dans l’ordre numérique des diplômés sénégalais de 1960 à nos jours. (Voir Potentialités des diplômés d’Al Azhar. Le Cas des Sénégalais)* . Une bonne partie de la bibliographie sénégalaise est constituée de la production des érudits de cette université. Nos lettrés et Oulémas s’abreuvent de leurs écrits. Ousatz Cheikhou Diouf l’ambassadeur d’Al Azhar à l’UGB Cheikhou Diouf était le seul diplômé d’Al Azhar dans le corps professoral de l’UGB. C’est de cette université à vocation islamique qu’il tenait le caractère scientifique qu’on lui a connu. Oser débattre des questions tabous qu’elles soient religieuses ou non. C’est ainsi qu’il lui est arrivé de se prononcer sur certaines sujets théologiques en faisant fi des certitudes établies. Son souci d’éclairer, en se basant sur la recherche scientifique ; le poussait à se démarquer des prêcheurs et à ne pas tenir compte des positions ordinaires. Il était conscient des risques d’incompréhension qu’il encourait. Mais, pour lui la science est une lumière de jours qui doit poindre pour le bien de tous, elle n’est pas une torche à manipuler au gré des circonstances. C’est comme cela qu’il assumait sa posture de chercheur à distance des prêcheurs. Il incarnait ainsi son institution Al Azhar et représentait ses Oulémas qui sont allé fouillés dans la Sunna du Prophète Mouhammed (PSL) sans hésitation. Le débat sur les limites de la Sunna, sur certaines positions du prophète relatives à la vie quotidienne des croyants ou aux affaires de la cité, est né à Al Azhar. Ce débat est allé jusqu’à y généré des courants anti-sunnites qui ne considèrent que le Coran comme source islamique authentique. C’est de cet héritage qu’ Oustaz Cheikhou Diouf nous a fait bénéficier, en nous donnant le courage de questionner des sujets éminemment théologiques en tant que scientifiques ou chercheur de vérité avant tout. Ajoutons à ce tempérament culturel son encrage traditionnel et son authenticité. Il avait toujours à cœur ses origines familiales et territoriales. Il ne voulait rien perdre de la culture qui le lie à ses parents. Armé de tous les atouts sociaux, il savait séduire tous ceux qui s’approchaient de lui. Conscient de la centralité de son groupe sociolinguistique, il exploitait le cousinage conventionnel comme la seule relation qui vaille. La plaisanterie était pour lui le meilleur moyen de se familiariser avec l’autre comme fils de son oncle. Ces qualités lui ont valu l’amitié et la fraternité de tous ceux qui l’ont connu au Sénégal et surtout à l’étranger. Son savoir vivre est ainsi relaté par ses voisins et collègues avec qui il s’était engagé pour que la cohésion sociale règne à Ngallèle et l’éducation des enfants y soit une réussite. Pour dire, en résumé, que la vie de Oustaz Cheikhou Diouf constituait une lumière pour l’UGB, la communauté de Ngalèle et la ville de Saint-Louis. Dieu fasse que celle-ci ne soit pas éteinte avec sa disparition! Mamadou Youry SALL Chercheur-Enseignant à l’UGB *Mamadou Youry Sall, 2017, Potentialités des diplômés d’Al Azhar. Le Cas des Sénégalais ; Baajoordo Editons, Dakar

Les révélations tristes et troublantes de Moustapha Cisse Lo "lima guiss...

Décès du Khalife de Ngourane, Cheikh Saad Bouh Seck Par: Ndeye Safietou NAM - Seneweb Décès du Khalife de Ngourane Le Khalife de Ngourane (Kébémer) est décédé. Il a été rappelé à Dieu dans la nuit du lundi au mardi. Cheikh Saad Bouh Seck s'est éteint à l'âge de 91 ans. Il avait accédé au Khalifat en 2017. Ayant une parfaite maîtrise du Saint Coran, le défunt a beaucoup contribué au rayonnement de la Tarikha Khadriya. Il sera inhumé aujourd’hui mardi à Ngourane.

09/01/2021

FRENCH 8th Jan 2021 Madeenah Jumu'ah Khutbah Sheikh Hameed

Éducation sexuelle à l’école : La Jama'atou Ibadou Rahmane demande le retrait du terme « genre » de tous les... Par: Ndeye Astou KONATÉ (correspondante) Thiès - Seneweb.com Éducation sexuelle à l’école : La Jama'atou Ibadou Rahmane demande le retrait du terme « genre » de tous les... Jusque-là aphone sur le tollé soulevé par une supposée idée d’ajouter un module dénommé "éducation sexuelle" dans le programme éducatif sénégalais, la communauté des Ibadou sort de son mutisme. Et c’est pour mettre en garde. « Il y a un rapport de l’Unesco qui confirme que l’éducation complète à la sexualité est une terminologie rejetée par les autorités ministérielles et politiques. L’éducation à la sexualité n’est conçue que dans le cadre de la santé de la reproduction, néanmoins, le ministère devrait tirer une leçon de ce piège tendu par des lobbies qui ont tenu malgré tout ce seminaire de faire-valoir dont l’issue pourrait compromettre sérieusement l’avenir de nos enfants », tonne Mohamad Al Amine Gueye, secrétaire général adjoint de la Jama'atou ibadou rahmane (Jir). Indexant des lobbies qui incarnent des politiques contraires aux valeurs sénégalaises et de l’islam, la Jama'atou ibadou rahmane dit vouloir les combattre jusque dans leurs derniers retranchements. « Nous Invitons toutes les forces vives de la nation, les guides religieux musulmans et chrétiens, les organisations de la société civile, les activistes, les influenceurs, les parents à agir ensemble pour mettre un terme à toutes les tentatives d’impositions progressive de l’homosexualité dans tous les secteur ciblés », lance Al Amine Gueye. Dans leur réquisitoire, ils demandent le retrait de certains termes comme le « genre » au sein des institutions sénégalaises. « Nous demandons aux autorités y compris l’Assemblée nationale d’initier une loi criminalisant clairement homosexualité au Sénégal et le retrait de les tous termes équivoques et polémiques de nos corpus juridiques, nos structures administratives, tels que le genre et l’orientation sexuelle… ». La Jama'atou ibadou rahmane a conclu son propos en adressant un message de félicitation au chef de l’Etat qui jusque-là, a écarté lors du discours à la Nation le 31 décembre dernier, l’idée d’une introduction d’un nouveau module sur la santé de la reproduction. Toutefois, cette communauté reste vigilante face à toutes politiques d’orientation des potaches vers une autre voie que celle des valeurs sénégalaises et de l’islam. La Jir, pour rappel, a organisé une rencontre de partage sur le débat relatif à une éventuelle introduction de l’éducation sexuelle sur les enseignements et l'apprentissages au Sénégal. Laquelle rencontre avait pour cadre le siège de la JIR dans la capitale du rail.

03/01/2021

FRENCH 1st Jan 2021 Makkah Jumu'ah Khutbah Sheikh Humaid

Décès du Khalife de Darou Mousty : Serigne Mountakha Mbacke à l'enterrement Une immense foule a accompagné Serigne Abass Mbacké à sa dernière demeure. Les disciples ont pris d'assaut le mausolée où les chants, xasidas, zikrs et des récitals de coran fusaient de toutes parts. Le défunt khalife de Darou Mousty a été inhumé hier nuit en présence du guide des mourides, Serigne Mountakha Mbacké et son porte-parole Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, et du nouveau khalife de la capitale du mouridisme, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, entre autres. Le vénéré religieux repose désormais auprès de son père à Baïty situé au cœur de Darou Mousty. La prière mortuaire a été dirigée par Serigne Fallou Mbacké Abdou Khadre, imam à la grande Mosquée de Touba d'après des informations de seneweb. La cérémonie religieuse est prévue lundi prochain.

Médina Baye en deuil : El Hadj Barham Niass de Keur Madiabel n'est plus El Hadji Barham Niass vient d'être rappelé à Dieu ce samedi 02 janvier 2021 à Keur Madiabel, a appris Seneweb. Le défunt était âgé de 85 ans. À noter que El Hadji Barham Niass est le fils aîné de Serigne Baye Mbaye Niass, petit frère de Cheikh Al Islam Baye Niass