LE MONDE | • Mis à jour le 13.05.2013 à 13h07
Par Sylvie Kauffmann
Tariq Ramadan sourit. Tout va bien pour lui. Loin d'être écorné, son statut de star a été renforcé par la décision du ministre de l'intérieur français, Manuel Valls, d'annuler à la dernière minute sa participation à la conférence "L'état de l'Union" organisée à Florence par l'Institut universitaire européen (EUI), en raison de la présence de l'islamologue suisse parmi les orateurs invités. S'alignant sur la position de son collègue, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, a, comme lui, renoncé à venir. Ni l'un ni l'autre ne devait partager une tribune avec Tariq Ramadan, qui intervenait aux côtés du chercheur français Olivier Roy et d'autres experts européens dans un panel restreint sur le thème "Migration, identité et intégration". Mme Vallaud-Belkacem devait intervenir en séance plénière sur la question de la gouvernance démocratique en Europe aux côtés, notamment, de David Miliband et du nouveau vice-premier m...
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