Egorger un animal à cette occasion est une pratique traditionnelle très recommandée à tout musulman libre qui en a les moyens sans conteste. Cela concerne aussi bien les jeunes que les vieux.
On n’a pas le droit d’égorger un mouton avant que l’imam n’ait égorgé le sien. De plus, on ne peut égorger le mouton avant d’avoir effectué la prière du « Hiit » (de Tabaski).
Si on égorge son mouton sans tenir compte de ces prescriptions, on ne bénéficiera pas des bienfaits attachés au sacrifice de la Tabaski, on n’aura que de la viande.
Le temps imparti à cette opération s’étend de la fin du sacrifice effectué par l’imam jusqu’au coucher du soleil du 3ème jour. Cependant, l’opération ne se fait pas la nuit.
Il est préférable que chacun égorge son mouton, si l’on n’a eu un empêchement, on en confie le soin à un musulman.
Celui qui égorge le mouton d’autrui sans y être autorisé ne bénéficiera pas des avantages attachés au sacrifice et il devra lui trouver un mouton en remplacement de celui égorgé.
Il est recommandé que la bête destinée au sacrifice soit sans défaut, elle doit être comme recommandée pour le baptême.
Aucune partie prélevée sur un mouton de Tabaski ne doit pas être vendue, même pas la peau de l’animal. La personne appelée éventuellement pour dépecer le mouton ne doit pas être payée avec la viande dudit mouton. On peut toutefois lui donner une partie de la viande destinée aux offrandes. S’il doit être payé, que ce soit fait avec de l’argent.
Source : Xurratul Ayni
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