99 Names of Allah (swt)

28/12/2020

FRENCH 25th Dec 2020 Madeenah Jumu'ah Khutbah Sheikh Bu'ayjaan

Cheikha Maryama Niass: Une vie entière consacrée à la vulgarisation du Coran Par: APS Hommage à Cheikha Maryama Niass Cheikha Maryama Niass (1932-2020), fille de Cheikh Ibrahima dit Baye Niass (1900-1975), rappelée à Dieu samedi à Dakar, à l’âge de 88 ans, était durant toute sa vie au service exclusif du Coran, au point d’être surnommée Khadimatoul Khourane (celle qui est au service du livre saint), à Médina Baye, dans la commune de Kaolack (centre). Née en 1932 dans la bourgade de Kossi (département de Kaolack), un lieu d’une précieuse mémoire pour la naissance de la Fayda Tidjania, cette science gnostique dont Cheikh Ibrahima Niass dit en être l’incarnation, Cheikha Maryama Niass s’est très vite initiée au Coran, sous la direction de son vénéré père, dès 1937. ‘’Son père n’a jamais cessé de s’investir dans l’apprentissage de ses enfants, garçons et filles. Il assura cet apprentissage ou le confia à des maîtres coraniques qu’il avait lui-même désignés’’, écrit le professeur Thierno Ka, islamologue, dans un livre intitulé ‘’Les grandes figures islamiques du Sénégal : Sayda Maryama Niass, serviteur du Saint Coran’’. Publié en 2013 par l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, cet ouvrage retrace la vie et l’œuvre de cette personnalité féminine : ses études, l’enseignement, l’éducation, le développement et les relations solides qu’elle a su tisser avec plusieurs pays du monde, de l’Afrique aux Amériques, de l’Asie à l’Europe. La jeune Maryama Niass est confiée à la famille de Cheikh Mouhamed Ould Ar-Rabbani, en Mauritanie, comme la plupart de ses frères et sœurs, pour compléter son apprentissage et sa mémorisation du Coran. ‘’La tradition voulait que cet apprentissage soit d’abord assuré par Cheikh Ibrahima Niass avant tout transfert auprès de Cheikh Mouhamad Ould Ar-Rabbani. Ce dernier fut le maître de la plupart des fils de Cheikh al Islam (Baye Niass), de ses neveux et de ses disciples’’, explique M. Ka. C’est pendant cette période que la jeune Maryama Niass mémorise parfaitement le Coran et fut honorée généreusement par son père, conformément à la noblesse du livre saint, écrit Thierno Ka, ajoutant que ‘’l’objectif pour Baye Niass fut d’encourager et d’inciter de manière directe ou indirecte les gens au savoir’’. ‘’Mon père m’avait donné de l’argent, de l’or et d’autres valeurs quand j’avais fini de mémoriser le saint Coran. Il avait fait de moi une princesse, tellement il était aux anges en voyant ses [enfants maîtriser] merveilleusement le Coran’’, avait l’habitude de dire Cheikha Maryama Niass lors de ses interventions publiques. Après une décennie d’apprentissage et de mémorisation du livre saint, Maryama Niass fut initiée aux sciences juridiques et à l’arabe par son propre père. ‘’C’est Baye Niass lui-même qui était chargé de ses enseignements, selon le programme et le manuel en vigueur dans les foyers d’études islamiques traditionnels au Sénégal et en Afrique au sud du Sahara. Chaque foyer adopte une méthode particulière pour dispenser différentes disciplines. C’est une phase qui exigeait de grands efforts, à plus forte raison pour les filles musulmanes’’, souligne M. Ka, ancien commissaire général du Sénégal, chargé des pèlerinages à La Mecque. Arrivée à une bonne maîtrise de l’arabe et des sciences islamiques, Cheikha Maryama Niass se chargera, selon les vœux de son père, de l’enseignement du Coran à l’école de son père à Médina Baye. ‘’Cette période où elle était avec son père est considérée comme étant une phase préliminaire pour les autres étapes à venir, qui allaient adjoindre les exigences de la vie conjugale au métier d’enseignant dans un autre univers qu’est Dakar (…) où elle doit assurer cette fonction noble avec la construction d’une nouvelle famille éduquée aux vertus islamiques et humanitaires louables’’, écrit Thierno. En 1952, Cheikha Maryama Niass rejoignit à Dakar son époux, El Hadji Oumar Kane, un toucouleur originaire du Fouta Toro ‘’pour créer une société fondée sur des bases et des traditions variées…’’ Dans la demeure conjugale, elle cumula plus tard l’enseignement, les acticités ménagères et familiales, et l’accueil des disciples de Baye Niass, la maison de son époux étant la destination préférée des hôtes venus du Saloum, du Fouta et d’ailleurs, selon M. Ka. ‘’De 1952 à 1960, l’école coranique dirigée par Cheikha Maryama Niass a fait un grand rayonnement au Sénégal et à l’extérieur. Elle accueillait sur autorisation de son époux et de son père des vagues de disciples parmi lesquels on peut compter des fils et filles des chefs religieux du Sénégal’’, ajoute Thierno Ka. L’école coranique est devenue entretemps un institut international fréquenté par des élèves venant de plusieurs pays d’Afrique et du monde, donnant à l’établissement une autre allure, aussi bien dans sa dimension physique que dans l’évolution de son contenu pédagogique. ‘’Personne ne peut vous dire avec exactitude combien d’élèves nationaux et étrangers elle a formé à l’apprentissage, à la mémorisation du saint Coran et à d’autres domaines pédagogiques. Ce sont des vagues d’étrangers venant de toutes les contrées du monde’’, s’est étonné Cheikh Mouhamidna Ibrahima Niass, président de la Jamhiyatu Ansaru Din, un mouvement qui revendique 450 millions de membres, tous des disciples de Baye Niass vivant dans plusieurs pays. Cheikha Maryama Niass, sœur ainée de l’actuel khalife de Médina Baye, multiplia les activités culturelles et économiques, pour l’expansion de son établissement coranique. ‘’Entre 1985 et 1989, Cheikha Maryama Niass a mené beaucoup d’activités culturelles, dont l’organisation de colloques qui avaient souvent l’enseignement coranique comme thème central’’, fait remarquer l’ancien commissaire général du Sénégal, chargé des pèlerinages à La Mecque. L’animation d’une émission à la télévision nationale sénégalaise (dans les années 1980), la création d’une agence de voyage consacrée au ‘’hadj’’ (pèlerinage à La Mecque) et à la ‘’oumra’’ (petit pèlerinage aux lieux saints de l’islam), le développement de plusieurs activités commerciales et la participation de son école coranique à des concours internationaux de récitation du Coran confèrent une renommée internationale à Cheikha Maryama Niass. Auparavant, dans les années 1970, elle effectue plusieurs voyages à l’étranger et tisse de solides relations avec les dirigeants des pays visités. ‘’Cheikha Maryama Niass avait commencé par l’Europe où elle a brandi le drapeau de l’islam en soutenant le dialogue islamo-chrétien, en prenant part à plusieurs colloques internationaux au moins dans trois continents’’, rappelle Thierno Ka. ‘’Le voyage le plus important de Cheikha Maryama Niass est celui de 1975 pendant lequel elle se rendit à nouveau à La Mecque et au Moyen-Orient. Il s’ensuivit ceux de 1982 et de 1984, qui lui permirent de nouer des contacts dans différents pays du monde arabe, dans le but de collecter des dons et des financements pour les besoins pédagogiques, sociaux et religieux de son école’’, mentionne le chercheur de l’Institut fondamental d’Afrique noire. En 1987, elle se rend à Oman et aux Emirats arabes unis, ce qui lui permit de mieux développer son école coranique. ‘’Un jour, Cheikha Maryama Niass a été reçue par le roi d’Arabie Saoudite. Elle était accompagnée par quelques-uns de ses élèves. Ces derniers ont récité quelques litanies coraniques. Le roi en était tellement séduit qu’il demanda à Cheikha Maryama de venir s’installer en Arabie Saoudite aux frais du royaume pour apprendre le Coran aux fils et filles de la famille royale. Mais ma mère avait décliné cette offre généreuse et honorifique’’, raconte Cheikh Tidiane Kane dit Ben, son fils aîné. Cheikha Maryama Niass entretenait aussi de bonnes relations avec le président sénégalais de l’époque, Abdou Diouf, avec l’ancienne première dame Viviane Wade, avec l’actuel chef de l’Etat aussi, Macky Sall, selon Thierno Ka, qui rappelle les ‘’lettres de facilitation signées par le président Diouf à des homologues ou à des structures internationales, en faveur de l’école coranique de Cheikha Maryama Niass’’. ‘’C’étaient des relations de très haut niveau. En 1988, lors de la visite [du] président algérien Chadli Bendjedid au Sénégal, Cheikha Maryama Niass avait su tisser des relations de coopération avec l’hôte algérien. En 1989, elle était à l’initiative du renouvellement des relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Iran. Elle a fait de même en 1999, entre le Sénégal et le Soudan’’, lit-on dans ‘’Les grandes figures islamiques du Sénégal : Cheikha Maryama Niass, serviteur du saint Coran’’. Hommage a été rendu à Cheikha Maryma Niass par le président de la République. ‘’Le Sénégal et la Oumma islamique viennent de perdre une de leurs illustres filles, Seydah Maryama Niass. Grande promotrice de l’éducation des jeunes filles, elle a rendu service à la science’’, écrit Macky Sall sur un réseau social, après l’annonce du rappel à Dieu de cette grande figure de l’enseignement coranique au Sénégal. La défunte sera inhumée lundi après-midi à Médina Baye, où repose son vénéré père. Sayda Maryama Niass a reçu beaucoup de distinctions nationales et internationales pour les services qu’elle a rendus au secteur de l’éducation. Elle a reçu plusieurs distinctions de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal pour son leadership et sa contribution à la formation de nombreux jeunes Américains à la mémorisation du Coran. En 2013, Macky Sall a récompensé de l’Ordre national du mérite cette mère de huit enfants dont un haut fonctionnaire de la Banque centrale des Emirats arabes unis, et le professeur Ousmane Kane, enseignant-chercheur à l’université de Harvard, aux Etats-Unis d’Amérique. MTN/ESF

27/12/2020

Film-Documentaire sur la vie & l’œuvre de Seyda Mariama Niass

Seyda Mariama Niass : Le parcours masculin d’une dame de cœur Par: Babacar WILLANE - Seneweb. Seyda Mariama Niass : Le parcours masculin d’une dame de cœur Sur le plan religieux, Seyda Mariama Niass aura vécu comme un homme. Enseignante, fondatrice d’écoles coranique et franco-arabe, elle a fait plusieurs pays pour divulguer le Saint Coran. Elle était aussi opératrice économique. Toute sa vie durant, elle s’est consacrée au Saint Coran. Seyda Mariama Niasse, décédée ce samedi 26 novembre, a fêté ses 88 ans il y a quelques jours. Elle est surtout connue comme la fondatrice du complexe scolaire Keur Sultan Ben Abdoul Aziz Al Saoud situé à Patte d’Oie et communément appelé Ecole Mariama Niass. Un établissement dont la pose de la première pierre a eu lieu en 1984. Mais en réalité, son parcours n’a rien à envier à celui d’un homme. Celle que Médina Baye appelait affectueusement Ya Boye Seyda a été très entreprenante à la fois sur le plan religieux et économique. «Le Sénégal et la Oummah islamique viennent de perdre une de ses illustres filles, Seydah Mariama Niasse. Grande promotrice de l’éducation des jeunes filles, elle a rendu un service à la science », a déclaré le président Macky Sall en guise d’hommage. Née le 24 décembre 1932 à Kossi, un lieu symbolique dans la Fayda et situé à 9 km de Kaolack, Seyda Mariama Niass n’avait que 5 ans quand elle débutait l’apprentissage du Coran en 1937 à Médina Baye, la cité religieuse fondée par Cheikh Al islam. Comme l’ensemble des enfants de Baye Niass, elle est passée par les mains de Rabbani, un maître coranique venu de la Mauritanie à qui Baye Niass avait confié l’enseignement du Coran de ses enfants, pour une prononciation correcte des mots. En 10 ans, elle mémorise le Livre Saint et devient à son tour enseignante. Elle étudie également les sciences islamiques chez son père et les grands érudits qui l’entouraient. Avant 20 ans, elle est donnée en mariage à El Hadji Omar Kane, premier moukhadame de Baye Niass à Dakar. Dans la capitale sénégalaise, elle commence à enseigner le Coran dans sa chambre en 1952, date à laquelle elle rejoint le domicile conjugal. Rapidement, l’effectif grandit et devient un daara. Les enfants viennent de différents pays, surtout d’Afrique. Ce qui a fini de faire d’elle une maman adoptive de plusieurs jeunes de diverses nationalités. Le déclic intervient en 1981, lorsque le Président Abdou Diouf, fraîchement arrivé au pouvoir effectue un déplacement à Kaolack. Lors de la cérémonie, il est touché par le récital du Coran par l’un des tout jeunes pensionnaires du daara de Seyda Mariama. Information prise, le chef de l’Etat décide de l’appuyer. C’est ainsi qu’il lui fera des lettres de facilitation en direction des pays arabes pour plus de moyens financiers. En fait, Seyda Mariama Niass a beaucoup voyagé dans les pays arabes. Au début, elle accompagnait son père Baye Niass, notamment dans le cadre des activités dans la Ligue islamique. C’est d’ailleurs en compagnie du fondateur de la Fayda qu’elle effectue son premier pèlerinage à la Mecque en 1960, l’âge de 28 ans. La perte précoce de sa mère Seyda Mariama Niass était très proche de son père. Quand elle perdait sa mère Sokhna Astou Sarr qui est aussi la mère de l’actuel khalife de Médina Baye, Cheikh Mahi Niass, la jeune fille n’avait que 15 ans environs. Cet évènement douloureux l’a sans doute rapprochée davantage de son père qui l’aimait beaucoup. Après la disparation de Cheikh Ibrahima Niass, elle continue son périple dans d’autres pays au nom de l’islam, accompagnée cette fois-ci de son fils ainé, Cheikh Kane. Son école à Patte d’Oie est certainement sa réalisation la plus connue, mais elle n’est pas la seule. Elle a aussi fondé un internat (Coran et enseignement arabe) en 1990 à Sacré-Cœur. Elle a pris part au sommet de l’Oci en 1991 au Sénégal en organisant une journée du Coran au Cices. Elle a également participé à plusieurs activités liées à l’Islam un peu partout à travers le monde. Ce qui lui a valu le surnom khadimatoul khourhane (la servante du Coran). Seyda Mariama Niass a aussi œuvré dans les activités économiques. Elle a été voyagiste pour le pèlerinage à la Mecque. Elle a fait dans le commerce, l’import-export et d’autres activités. Bref, elle s’est toujours comportée en homme à la fois sur le plan religieux (comme l'avait prédit son père) et économique. Pour l’ensemble de son œuvre, elle a reçu plusieurs distinctions parmi lesquelles l’Ordre national du Mérite décerné par le Président Macky Sall le 16 décembre 2013. C’est cette dame de cœur qui vient de quitter ce bas monde. Qu'elle repose en paix. Amine !

23/11/2020

Données personnelles : comment l'appli Muslim Pro s'est retrouvée au cœur d’un scandale Par: RFI - Seneweb.com | 23 novembre, 2020 à 22:11:27 | Lu 4674 Fois | 14 Commentaires Données personnelles : comment l'appli Muslim Pro s'est retrouvée au cœur d’un scandale L’application singapourienne était jusque-là connue pour son considérable succès auprès des musulmans du monde entier, mais elle se retrouve aujourd’hui au cœur d’un scandale : une enquête du média américain Motherboard assure que les données et la géolocalisation d’utilisateurs ont été vendues à l’armée américaine. Publicité Avec notre correspondante en Asie du Sud-Est, Gabrielle Maréchaux C’est l’image du téléphone arabe qui semble venir à l’esprit à la lecture de l’enquête du média américain Motherboard, qui décrypte les différents intermédiaires à l’origine de la transmission de données personnelles d’utilisateurs à l’armée américaine. Intermédiaires Le premier maillon de cette longue chaîne est l’utilisateur de Muslim Pro. Il peut se trouver partout dans le monde d’aprèsle site de l’application singapourienne, qui revendique 98 millions d'utilisateurs dans plus de 150 pays. Lorsqu’il a téléchargé l’application, il a dû accepter d’activer la géolocalisation. Une requête qui n'attire cependant pas vraiment la suspicion pour un service qui donne la direction de La Mecque, l’heure exacte des 5 prières musulmanes à l’endroit où vous vous trouvez, ou bien les mosquées ou restaurants halal à proximité. Si c’est un utilisateur scrupuleux et anglophone, il a peut-être lu lesconditions d’utilisation et les règles de confidentialité de l'application, rédigées en 2017 et 2014. Cela lui aura pris au moins 30 minutes montre en main, mais cela ne lui aura pas appris grand-chose sur l’affaire qui agite aujourd’hui Muslim Pro. L’application ne cache certes pas le possible partage de données à des tiers, mais n’évoque pas le nom du courtier X-Mode. Or, cette société est le trait d’union entre l’application Muslim Pro et divers prestataires de la défense américaine. Un logiciel d’analyse de réseau a permis à Motherboard de prouver cela, et le sénateur américain Ron Wyden assure également avoir eu la confirmation que cette société vend des données à des clients de l’armée américaine. Ces données sont censées être anonymes, mais le média américain note cependant dans son article qu’il est aisé, pour qui sait y faire, d’ôter cet anonymat. Antiterrorisme et cybersécurité Le but de cette transaction de données n’est pas non plus évoqué dans les règles de confidentialité de l’application. C’est X-Mode qui a renseigné Motherboardà ce sujet : le courtier de données assure avoir des contrats dans les domaines de l’antiterrorisme, de la cybersécurité ou plus encore récemment pour prédire des futurs clusters du Covid-19. Si une telle utilisation des données mobiles d’utilisateurs a pu inquiéter des internautes du monde entier, suite à la parution de l’enquête journalistique, ce n’est cependant pas la première fois qu’un média révèle comment des données mobiles sont utilisées à des fins militaires par les États-Unis. En 2015 Intercept avait déjà explicité le rôle du traçage de téléphone individuel pour planifier des attaques de drones. Un processus qui n’était alors pas considéré comme infaillible et qui était à l’origine de nombreuses victimes civiles sur des terrains d’opérations extérieures. Une enquête ouverte à Singapour Aujourd’hui sous les feux des projecteurs, l’application Muslim Pro n’a pas tardé à riposter de manière parfois contradictoire. Elle a d’abord nié vendre des données à l’armée américaine. Chose dont elle n’a jamais été accusée car l’enquête journalistique explique bien le nombre d’intercesseurs entre l’application et le Pentagone. Elle a ensuite annoncé ne plus collaborer avec le courtier X-Mode. Il reste ainsi difficile de savoir si l’application savait à quoi pouvait servir les données de ses utilisateurs que possédaient X-Mode. Elle n’est bien sûr pas la seule à se retrouver épinglée dans l’enquête journaliste. Les données d’autres applications ont pu se retrouver dans ce grand business de données. Certains dirigeants de celles-ci et n’ont pas caché leur surprise face aux révélations du média. En attendant, les dénégations de Muslim Pro n’ont pas empêché divers utilisateurs énervés de partager leur colère via des avis sur l’Apple Store par exemple. Basée à Singapour, l’application fait également depuis les révélations de Motherboard l’objet d’une enquête de la Commission de protection des données personnelles. Le Conseil religieux islamique de Singapour a lui invité les croyants à la prudence lors d’utilisation d’applications dans les colonnes du Straits Times. Le fondateur de Muslim Pro n’a lui pas pris la parole publiquement depuis le début de l’affaire, mais une interview donnée en 2018 permet d'en savoir un peu plus sur la genèse de l’application. Créée en 2010 par un Français qui n’est pas de confession musulmane, elle aurait pour devise : « Il ne faut pas réparer quelque chose qui n’est pas cassé ». Une phrase qui résonne de manière singulière aujourd'hui. Suite à notre publication, Muslim Pro a souhaité réagir. « Face à des allégations non fondées, Muslim Pro a été l’objet d’une perversion éhontée et flagrante de la vérité qui a créé une émotion sans précédent dans notre communauté d’utilisateurs », indique la direction de l’application. Muslim Pro affirme notamment n’avoir « jamais fourni à un tiers des données non anonymes » et annonce le « lancement officiel d’une enquête complète sur les parties concernées

مجلس بردة المديح للإمام شرف الدين البوصيري - فرقة المسرة الإنشادية - @al...

05/11/2020

Cérémonie officielle gamou de Ndiassane : Le sermon du Khalife Cheikh Becaye Kounta Par: - Seneweb.com | 05 novembre, 2020 à 23:11 Cérémonie officielle gamou de Ndiassane : Le sermon du Khalife Cheikh Becaye Kounta Par la voix de son porte-parole, Abdourahmane Kounta, le Khalife général de la confrérie des Khadres, Cheikh Bécaye Kounta s’est prononcé sur divers sujets d’actualité lors de la cérémonie officielle en ce jour de célébration du gamou de Ndiassane. Il s'est prononcé sur le nouveau gouvernement mis en place par le Président de la République Macky Sall. ‘’En ce qui concerne le nouveau gouvernement, il faut savoir que c’est une grande responsabilité qui repose sur vous. Il faut mettre l’intérêt de la population en avant pour ne pas avoir des problèmes plus tard’’, a fait savoir le porte-parole du Khalife. Selon ce dernier, ‘’que ce soit ceux qui sont dans l’opposition ou au pouvoir, l’intérêt général doit être mis en avant. Un pays est composé de gouvernants et des gouvernés. Ceux qui doivent cultiver n'ont qu’à aller le faire, ceux qui enseignent rejoignent les classes, ainsi de suite.’’ Le khalife, toujours par la voix de son porte-parole, a aussi évoqué le phénomène ''Barça ou Barsakh'' (émigration clandestine) qui a coûté la vie à des centaines de jeunes Sénégalais ces derniers jours. ‘’On assiste aujourd’hui à la recrudescence de l'émigration clandestine. Des enfants qui ont pris la mer sans le consentement de leurs parents, c’est vraiment déplorable. Il ne faut pas forcer son destin. Le gouvernement doit faire plus d'efforts pour faire face à cette situation. Les parents doivent aussi veiller sur leurs enfants. Car mourir dans certaines conditions peut faire honte’’, conclut-il

Hugo, Goethe, De Lamartine…séduits par l’Islam et le prophète Mohamed 03-06-2019 https://googleweblight.com/sp?u=https://news.gnet.tn/hugo-goethe-de-lamartineseduits-par-lislam-et-le-prophete-mohamed/&grqid=JS8vclpf&hl=fr-SN Avant la révélation, Mohamed, paix et grâce sur lui, était connu pour ses bons comportements, sa bienveillance et sa droiture…chose confirmée par le Coran qui loue sa haute moralité, وَإِنَّكَ لَعَلَىٰ خُلُقٍ عَظِيمٍ 4 القلم .‎ Dans la communauté des qurayshites, il était respecté pour sa sincérité et sa probité, آلصادق الأمين‎, et on avait recours à lui pour garder les dépôts. Après la révélation, et tout au long de la Daawa, le dernier des messagers ne s’est pas départi de ce haut sens d’éthique et de rectitude. Les innombrables épreuves qu’il a subies, et les hostilités qui le visaient n’ont en rien altéré sa bonté, son indulgence, sa générosité, sa patience et sa foi en Dieu. Sa morale était le Coran كان خلقه القرآن,‎ disait de lui son épouse Aïcha. Le prophète Mohamed est le meilleur exemple pour les musulmans, Allah incite les croyants à le prendre pour modèle, à s’inspirer de sa morale, à s’en tenir à ses enseignements et à marcher sur ses pas. لَّقَدْ كَانَ لَكُمْ فِي رَسُولِ اللَّهِ أُسْوَةٌ حَسَنَةٌ لِّمَن كَانَ يَرْجُو اللَّهَ وَالْيَوْمَ الْآخِرَ وَذَكَرَ اللَّهَ كَثِيرًا ‎ (الأحزاب 21)‎ Mohamed est un prophète qui a prêché l’unicité de Dieu, créateur des cieux et de la terre, mais aussi un grand leader qui a bâti une nation, voire une civilisation en deux décennies. Il a mis en place un régime politique, et économique complet, a promu la justice sociale, l’égalité, la citoyenneté….il a posé les premiers fondements de l’Etat civil à travers la constitution de Médine, la première de l’humanité qui reposait sur l’appartenance collective à la patrie : musulmans, juifs, non-musulmans, tous étaient citoyens à part égale. Cette constitution considère les musulmans de Quraish (provenant de la Mecque), ceux de Yathreb (originaires de Médine), ceux qui s’y rallient, les juifs et les non-musulmans en général, comme une seule Oumma (nation) sans ethnies, ni confessions. Le prophète Mohamed est un personnage historique de premier plan. Aussi bien son personnage, que le message qu’il a apporté à l’humanité ont séduit, au-delà du Machreq, et ont suscité l’intérêt des grands poètes, écrivains, philosophes en Occident. Nous avons choisi certains passages de ce qu’ils ont écrit, en se basant sur différentes sources sur Internet. Victor Hugo lui a rendu hommage dans un célèbre poème datant de 1858 dont voici quelques extraits : (…)Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier, Ecoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche était toujours en train d’une prière ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ; Il s’asseyait à terre et cousait ses habits. (…)Et l’ange de la mort vers le soir à la porte Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer. « Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer De la même clarté qu’au jour de sa naissance ; Et l’ange lui dit : « Dieu désire ta présence. — Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut, Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut. » Au départ hostile à l’Islam, Voltaire a fini par faire l’éloge du Prophète Mohamed qui établit un culte qui « était sans doute, plus sensé que le christianisme». Voltaire s’en prend au christianisme le qualifiant «de la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infecté le monde. » (Lettre à Frédéric II, roi de Prusse, datée du 5 janvier 1767). Il loue, en parallèle, l’Islam pour sa grande simplicité : « Il n’y a qu’un Dieu et Mahomet est son prophète. » L’Empereur de France Napoléon Bonaparte (1769-1821), n’a pas été insensible au dernier des prophètes et à son message. « A un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé “Mohamed”. Et cet homme a dit la même chose que Moïse, Jésus, et tous les autres prophètes : il n’y a qu’Un Dieu », écrivait-il. « C’était le message de l’Islam. L’Islam est la vraie religion », affirmait Bonaparte. « De quelque façon que nous voulions nous donner du courage, Nous vivons tous en islam », disait le romancier allemand Goethe. « C’est dans l’islam que je trouve le mieux exprimées mes idées ». « Aussi souvent que nous le lisons (le Coran), au départ et à chaque fois, il nous repousse. Mais soudain il séduit, étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ainsi ce livre continuera d’exercer une forte influence sur les temps à venir, écrivait Goethe en 1885. « Jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde… » « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet ? », écrivait Alphonse De Lamartine. Dans ses lettres persanes, Montesquieu écrivait qu’ »il n’y a rien de si merveilleux que la naissance de Mahomet. Dieu, qui par les décrets de sa providence avait résolu dès le commencement d’envoyer aux hommes ce grand prophète pour enchaîner Satan, créa une lumière deux mille ans avant Adam, qui, passant d’élu en élu, d’ancêtre en ancêtre de Mahomet, parvint enfin jusque à lui comme un témoignage authentique qu’il était descendu des patriarches ». Dieu a créé les Hommes selon la Fitra (nature) de l’Islam : فِطْرَتَ اللَّهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا‎, c’est-à-dire avec une prédisposition naturelle et innée de recevoir le message de l’Islam, et de se soumettre à un Dieu unique. Le prophète dit que tout nouveau-né nait avec la Fitra : ما من مولود إلا يُولد على الفطرة، فأبواه يُهوِّدَانه، أو يُنَصِّرَانه، أو يُمَجِّسانه‎ La Rédaction

La grandeur du Prophète de l'Islam, par Alphonse de Lamartine Mis à jour : 28 septembre 2020 Mohammad (saw) « Jamais homme ne se proposa volontairement ou involontairement un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la Divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie Jamais homme n’entreprit, avec de si faibles moyens, une œuvre si démesurée aux forces humaines, puisqu’il n’a eu, dans la conception et dans l’exécution d’un si grand dessein, d’autre instrument que lui-même et d’autres auxiliaires qu’une poignée de barbares dans un coin du désert. Enfin jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et si durable révolution dans le monde, puisque, moins de deux siècles après sa prédication, l’islamisme prêché et armé régnait sur les trois Arabies, conquérait à l’unité de Dieu la Perse, le Khorasan, la Transoxiane, l’Inde occidentale, la Syrie, l’Egypte, l’Éthiopie, tout le continent connu de l’Afrique septentrionale, plusieurs des îles de la Méditerranée, l’Espagne et une partie de la Gaule. Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mohammad ? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux. Alphonse de Lamartine (1790-1869) Celui-là a remué des armées, des lé­gis­lations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité ; mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes ; il a fondé, sur un livre dont chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toute langue et de toute race, et il a imprimé, pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane, la haine des faux dieux, et la passion du Dieu un et immatériel. Ce patriotisme vengeur des profanations du ciel fut la vertu des enfants de Mohammad ; la conquête du tiers de la terre à son dogme fut son miracle, ou plutôt ce ne fut pas le miracle d’un homme, ce fut celui de la raison. L’idée de l’unité de Dieu, proclamée dans la lassitude des théogonies fabuleuses, avait en elle-même une telle vertu, qu’en faisant explosion sur ses lèvres elle incendia tous les vieux temples des idoles et alluma de ses lueurs un tiers du monde. Cet homme était-il un imposteur ? Nous ne le pensons pas, après avoir bien étudié son histoire. L’imposture est l’hypocrisie de la conviction. L’hypocrisie n’a pas la puissance de la conviction, comme le mensonge n’a jamais la puissance de la vérité. Mais sa vie, son recueillement, ses blasphèmes héroïques contre les superstitions de son pays, son audace à affronter les fureurs des idolâtres, sa constance à les supporter quinze ans à la Mecque, son acceptation du rôle de scandale public et presque de victime parmi ses compatriotes, sa fuite enfin, sa prédication incessante, ses guerres inégales, sa confiance dans les succès, sa sécurité surhumaine dans les revers, sa longanimité dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, sa conversation mystique avec Dieu, sa mort et son triomphe après le tombeau attestent plus qu’une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. Ce dogme était double, l’unité de Dieu et l’immatérialité de Dieu ; l’un disant ce que Dieu est, l’autre disant ce qu’il n’est pas ; l’un renversant avec le sabre des dieux mensongers, l’autre inaugurant avec la parole une idée! Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mahomet. A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? » Lamartine, Alphonse de, Histoire de la Turquie, Tome 1, Librairie du Constitutionnel, Paris, 1854-1855, p. 276 à 280

28/10/2020

Gamou Tivaouane 2017 / Causerie de Tafsir SAKHO

Doudou Kende - Wasaliyan

KHILAASU ZAHAB

KHILASSU ZAHAB : EL HADJI MBAYE DONDE MBAYE

CARICATURES DU PROPHETE MOUHAMAD (SAW) : LA RÉPONSE DE CHEIKH SEYDI MOUHAMADOU MANSOUR SY (aefiyahi) Ô bande! Que soient anéanties vos mains qui font la caricature de la pleine lune, le secret de l’humanité. Que vos mains soient paralysées!. Mauvais est ce que vous nourrissez comme haine, dans vos cœurs, aussi ardente qu’une braise! Vos espoirs sont déçus, vos efforts vains et vous vivez une vie d’agresseurs par déception. Vous tentez de leur nuire, lui et sa religion, mais ce sera sans succès, malgré vos mauvaises intentions Vous avez osé le caricaturer, mais peut-on dessiner une lumière que l’œil est incapable de regarder ? Il est le joyau caché et la raison, sans laquelle l’univers ne serait pas créé. Les âmes de tous ceux qui cherchaient à être guidés par lui sont devenues, par cette source bénie, des lumières qui illuminent les ténèbres, Parmi les Prophètes, les Envoyés et autres croyants pour qui, son âme est l’origine de la création, Celui qui ne s’est pas abreuvé de sa source est resté athée, et a vécu malheureux, reniant toute prêche. Celui-là est l’Envoyé de Dieu, le recours dont l’intercession est espérée demain, le jour de la grande peur. Celui-là est l’Envoyé de Dieu, l’échelle par laquelle les vertueux font l’ascension dans le chemin qui mène à sa majesté. Celui-là est envoyé à toute l’humanité, c’est son succès, une source de Miséricorde. Celui-là est l’Envoyé de Dieu, l’homme le plus parfait et aucun regard ne s’est posé sur son égal, par crainte. Celui-là est l’Envoyé de Dieu, la source dont les flots de grâce couleront jusqu’au jour du souffle annonciateur du jugement. Celui-là est un Prophète et aucun œil ne verra son égal au sens physique comme moral, c’est lui la plus grande illustration. Nous le défendrons à chaque fois qu’un agresseur se manifeste, Ahmed est véritablement notre fierté, et quelle fierté ! Et autant nous refusons qu’on nuise à lui, autant on refuse avec fermeté qu’on dirige la nuisance vers d’autres guides. Faites attention ! Ce Prophète est notre refuge, notre modèle dans notre religion et la meilleure référence. Faites doucement, nous nous sommes accrochés à sa corde, à sa doctrine qu’est l’Islam, et nous vivons comme une nation. Votre voie est obstruée lorsque vous vous êtes engagés dans la voie de le calomnier, à l’image de celui qui donnerait des coups de corne à un rocher. Vous frappez sur du fer froid. Ne torturez pas vos mains, car c’est la pire des afflictions. Sa Oumma invite à la paix, comme il a déjà fait envers des peuples, et a >acquis une réputation, une bonne réputation. Nous condamnons la caricature de la Personne qui, entre les cieux et la terre, est la chose la plus sacrée. Son rang éminent est déjà établi, et Il ne peut être un jour défiguré ou souffrir d’aucun soupçon. J’en appelle à tous mes frères de religion à comprendre le sens de la religion, aussi bien sa jurisprudence que les différentes biographies, Et de se refuser l’acquisition de ces caricatures, car celui qui œuvre à leur propagation est comme celui qui profère une injure. La famille universelle, peuples soient-ils ou guides, doit s’accorder à interdire l’atteinte à l’honneur des hommes vénérables, et à interdire la profanation des sentiments, car cela permet, au moins, au Calife d’avoir une vie humble. Ainsi l’humanité vivrait dans la compréhension et c’est à cela que nous invite notre religion, l’Islam qui est la meilleure doctrine religieuse. Réfères-toi au verset : « Nous avons fait de vous des peuples », c’est un enseignement du Seigneur pour l’Illustre Famille. Que le salut et la Paix soient sur le meilleur parmi ceux qui ont appelé l’ensemble des hommes à la religion, celui qui a ressoudé les fractures Sur sa famille et ses compagnons. Voici donc ce que j’ai composé sur les caricatures du prophète, la pleine lune et le secret de l’humanité. Hommage à celui qui considère que le plus noble des hommes est le plus pieux, dans une parfaite égalité de droits entre les hommes et les femmes, les petits et les grands, les voyants et les non voyants. Celui qui a dit dans son illustre Coran que l’on célèbre et lit : « Le plus noble chez Allah, le Majestueux et le Haut, est le plus vertueux parmi vous », ou encore : « Je n’égare aucune de vos œuvres, que son auteur soit homme ou femme » Louange au Seigneur qui a créé les cieux et la terre en six jours alors que son Trône était sur l’eau, l’eau sur le vent et le vent à la mesure du détenteur de la puissance et de la noblesse.

06/10/2020

سورة البقرة كاملة بطريقة الزمزمة || 36دقيقة || أحمد ديبان Surah Al-Baqar...

TOUBA : LA GRANDE MOSQUÉE, LIEU INCONTOURNABLE DU MAGAL 6 octobre 2020 à 14h14min19128%Tags: Touba, 5 oct (APS) - Des milliers de pèlerins convergent depuis ce mardi matin vers la Grande Mosquée de Touba, à l’occasion du Grand Magal, manifestation religieuse commémorant le départ en exil au Gabon du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, le 12 août 1895. Guide religieux pacifique, Cheikh Ahmadou Bamba, qui avait été contrait à cet exil par les autorités coloniales françaises, a vécu dans ce pays d’Afrique centrale pendant sept ans. A son retour, il avait demandé à tous ses disciples de célébrer à l’unisson cette journée historique qu’il considère comme un moment d’élévation vers Allah. A cet effet, il avait recommandé aux disciplines mourides de procéder, à chaque édition, à des récitations du Coran et de ses ‘’khassaids’’, mais surtout, de faire le ‘’berndel’’ (banquet). Pour ce dernier acte, il s’agit de partager en communauté des repas copieux à base de poissons ou de viandes de poulets, de moutons, de bœufs et de chameaux. Ces repas sont servis à volonté dans toutes les concessions, avec en prime des boissons et des fruits exotiques. Comme à l’accoutumée, de longues files de pèlerins se sont formées sur plusieurs dizaines de mètres devant la Grande Mosquée de la cité religieuse, pour les besoins du traditionnel recueillement au mausolée du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927). Les mausolées de Serigne Modou Moustapha Mbacké, Serigne Fallou, de Abdou Khadre, de Serigne Saliou, de Serigne Mourtalla Mbacké, ont aussi refusé du monde. En raison de la pandémie de coronavirus, le comité d’organisation du Magal, sur recommandation du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a particulièrement insisté sur le nécessaire respect des mesures barrières, pour limiter la propagation de la Covid-19. Ainsi, il est exigé à tout pèlerin le port du masque pour accéder à ce grand édifice religieux aux sept minarets imposants, dont le premier Khalife de Serigne Touba, feu Serigne Moustapha Mbacké, a posé la première pierre le 02 mars 1932, avant son inauguration le vendredi 07 juin 1963, par Mouhammadou Falilou Mbacké. Aux différents points d’entrée de la Mosquée, des lavoirs et gels hydroalcooliques sont mis à la disposition des pèlerins. Et des masques chirurgicaux sont distribués aux pèlerins qui n’en disposent pas ainsi qu’à ceux dont les masques ne sont pas conformes aux exigences sanitaires. A l’intérieur, un balisage a été fait pour guider les pèlerins, avec des signalitiques au sol, tenant compte de la distanciation physique de manière à éviter tout contact entre fidèles, notamment dans les lieux de recueillement. Sur place, des centaines de préposés à la mosquée veillent au grain. Certains d’entre eux, munis de hauts parleurs, rappellent systématiquement aux pèlerins, les règles spéciales édictées cette année, en raison de la maladie. ’’C’est pour moi un énorme privilège d’assister à nouveau à ce moment unique pour nous mourides, d’accomplir une fois de plus la volonté de notre guide et référence, Cheikh Ahmadou Bamba, Khadimou Rassoul (l’esclave du Prophète)’’, lance Babacar Ka, un pèlerin venu de la région de Kaffrine et rencontré aux alentours de la Grande de Mosquée. ’’Ce n’est que du bonheur de voir tout ce beau monde répondre ainsi massivement à l’appel du Cheikh, malgré ce contexte particulier de cette maladie qui fait peur à l’humanité entière (...). Et ceci démontre à quel point, nous mourides, on est intimement lié et fidèle à Serigne Touba’’, ajoute-t-il. Le moins que l’on puisse dire est que malgré la forte canicule, la ville de Touba refuse du monde. Des marées humaines, composées de fidèles en provenance des quatre coins du Sénégal et de la diaspora, déferlent sur les rues de la grande ville, notamment les grandes artères qui desservent la grande mosquée. MK/ASG

14/09/2020

Il a touours marqué les esprits, nos esprits ! Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh ou Daabaakh (le sage, le généreux...) tel qu’on avait l'habitude de l'appeler, nous a quittés il y'a déjà 23 ans. On se souvient de ce jour où le ciel changea de "couleur" annonçant ainsi la disparition d'un éminent savant, homme de Dieu et un homme qui a su montrer qu'au delà de nos différentes religions, de nos différences, nous sommes et nous demeurons tous égaux devant l'Éternel. Cet homme qui a toujours cherché l'unanimité et la concorde autour de tout le monde est né en 1904, l'année où l'inauguration de la grande mosquée de Tivaouane s'est faite. Fils de El Hadj Malick Sy et de Sokhna Safiétou Niang, Abdoul Aziz Sy Dabakh fut le 3ème khalife général des Tidianes, mais était également quelqu'un qui a toujours oeuvré pour la paix et la consolidation des relations entre les différentes confréries. Il été la représentation de l'amour de son prochain, le social etc... Il faudra également souligner que (notre cher Mame Abdou) était quelqu'un qui avait des connaissances dans des domaines comme le droit et la science islamique, la grammaire, les lettres etc... L'autre aspect important dont on doit se souvenir de l'homme, était son amour pour l'agriculture qui lui a valu cette médaille agricole décernée par le colonisateur en 1955. Les enseignements de son père sur l'importance de l'agriculture n’ont pas été vains. Il s'est donc bien illustré dans cette pratique de l'agriculture, notamment à Diacksao. Dénonçant toujours ces comportements injustes et s'impliquant également dans la recherche d'un climat social apaisé dans le pays, Mame Abdou n'a même pas épargné les hommes politiques pour souvent, les ammener à la raison et leur faisant savoir que nul n'est au dessus du peuple et qu'il faut, dans toute chose, se rappeler que Dieu, le Tout Puissant demandera des comptes. Le natif de Tivaouane rendît l'âme un 14 septembre 1997 à l'âge de 93 ans sous un ciel brumeux. Son legs ne sera jamais oublié car le monde musulman n'oubliera jamais son oeuvre si riche...

11/09/2020

Translation 11th Sep 2020 Makkah Jumu'ah Salaah Sheikh Humaid https://youtu.be/FOWP2HPzpKk

Translation 11th Sep 2020 Madeenah Jumu'ah Salaah Sheikh Bu'ayjaan https://youtu.be/JZWvzACo578

La Caverne Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux (1) Louange à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur (Muhammad), le Livre, et n'y a point introduit de tortuosité (ambiguité)! (2) [Un Livre] d'une parfaite droiture pour avertir d'une sévère punition venant de Sa part et pour annoncer aux croyants qui font de bonnes œuvres qu'il y aura pour eux une belle récompense. (3) où ils demeureront éternellement, (4) et pour avertir ceux qui disent: «Allah S'est attribué un enfant.» (5) Ni eux ni leurs ancêtres n'en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches! Ce qu'ils disent n'est que mensonge. (6) Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu'ils se détournent de toi et ne croient pas en ce discours! (7) Nous avons placé ce qu'il y a sur la terre pour l'embellir, afin d'éprouver (les hommes et afin de savoir) qui d'entre eux sont les meilleurs dans leurs actions. (8) Puis, Nous allons sûrement transformer sa surface en un sol aride. (9) Penses-tu que les gens de la Caverne et d'ar-Raquîm ont constitué une chose extraordinaire d'entre Nos prodiges? (10) Quand les jeunes gens se furent réfugiés dans la caverne, ils dirent: «O notre Seigneur, donne-nous de Ta part une miséricorde; et assure nous la droiture dans tout ce qui nous concerne». (11) Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. (12) Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (13) Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur; et Nous leur avons accordé les plus grands moyens de se diriger [dans la bonne voie]. (14) Nous avons fortifié leurs cœurs lorsqu'ils s'étaient levés pour dire: «Notre Seigneur est le Seigneur des cieux et de la terre: jamais nous n'invoquerons de divinité en dehors de Lui, sans quoi, nous transgresserions dans nos paroles. (15) Voilà que nos concitoyens ont adopté en dehors de Lui des divinités. Que n'apportent-ils sur elles une preuve évidente? Quel pire injuste, donc que celui qui invente un mensonge contre Allah? (16) Et quand vous vous serez séparés d'eux et de ce qu'ils adorent en dehors d'Allah, réfugiez-vous donc dans la caverne: votre Seigneur répandra de Sa miséricorde sur vous et disposera pour vous un adoucissement à votre sort. (17) Tu aurais vu le soleil, quand il se lève, s'écarter de leur caverne vers la droite, et quand il se couche, passer à leur gauche, tandis qu'eux-mêmes sont là dans une partie spacieuse (de la caverne)... Cela est une des merveilles d'Allah. Celui qu'Allah guide, c'est lui le bien-guidé. Et quiconque Il égare, tu ne trouveras alors pour lui aucun allié pour le mettre sur la bonne voie. (18) Et tu les aurais cru éveillés, alors qu'ils dorment. Et Nous les tournons sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien est à l'entrée, pattes étendues. Si tu les avais aperçus, certes tu leur aurais tourné le dos en fuyant; et tu aurais été assurément rempli d'effroi devant eux. (19) Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit: «Combien de temps avez-vous demeuré là?» Ils dirent: «Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour». D'autres dirent: «Votre Seigneur sait mieux combien [de temps] vous y avez demeuré. Envoyez donc l'un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu'il voie quel aliment est le plus pur et qu'il vous en apporte de quoi vous nourrir. Qu'il agisse avec tact; et qu'il ne donne l'éveil à personne sur vous. (20) Si jamais ils vous attrapent, ils vous lapideront ou vous feront retourner à leur religion, et vous ne réussirez alors plus jamais». (21) Et c'est ainsi que Nous fîmes qu'ils furent découverts, afin qu'ils [les gens de la cité] sachent que la promesse d'Allah est vérité et qu'il n'y ait point de doute au sujet de l'Heure. Aussi se disputèrent-ils à leur sujet et déclarèrent-ils: «Construisez sur eux un édifice. Leur Seigneur les connaît mieux». Mais ceux qui l'emportèrent [dans la discussion] dirent: «Elevons sur eux un sanctuaire». (22) Ils diront: «ils étaient trois et le quatrième était leur chien». Et ils diront en conjecturant sur leur mystère qu'ils étaient cinq, le sixième étant leur chien et ils diront: «sept, le huitième étant leur chien». Dis: «Mon Seigneur connaît mieux leur nombre. Il n'en est que peu qui le savent». Ne discute à leur sujet que d'une façon apparente et ne consulte personne en ce qui les concerne. (23) Et ne dis jamais, à propos d'une chose: «Je la ferai sûrement demain», (24) sans ajouter: «Si Allah le veut», et invoque ton Seigneur quand tu oublies et dis: «Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct». (25) Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cents ans et en ajoutèrent neuf (années). (26) Dis: «Allah sait mieux combien de temps ils demeurèrent là. A Lui appartient l'Inconnaissable des cieux et de la terre. Comme Il est Voyant et Audient! Ils n'ont aucun allié en dehors de Lui et Il n'associe personne à Son commandement. (27) Et récite ce qui t'a été révélé du Livre de ton Seigneur. Nul ne peut changer Ses paroles. Et tu ne trouveras, en dehors de Lui, aucun refuge. (28) Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d'eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n'obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier. (29) Et dis: «La vérité émane de votre Seigneur». Quiconque le veut, qu'il croie, quiconque le veut qu'il mécroie». Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cernent. Et s'ils implorent à boire on les abreuvera d'une eau comme du métal fondu brûlant les visages. Quelle mauvaise boisson et quelle détestable demeure! (30) Ceux qui croient et font de bonnes œuvres... vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien. (31) Voilà ceux qui auront les jardins du séjour (éternel) sous lesquels coulent les ruisseaux. Ils y seront parés de bracelets d'or et se vêtiront d'habits verts de soie fine et de brocart, accoudés sur des divans (bien ornés). Quelle bonne récompense et quelle belle demeure! (32) Donne-leur l'exemple de deux hommes: à l'un d'eux Nous avons assigné deux jardins de vignes que Nous avons entourés de palmiers et Nous avons mis entre les deux jardins des champs cultivés. (33) Les deux jardins produisaient leur récolte sans jamais manquer. Et Nous avons fait jaillir entre eux un ruisseau. (34) Et il avait des fruits et dit alors à son compagnon avec qui il conversait: «Je possède plus de biens que toi, et je suis plus puissant que toi grâce à mon clan». (35) Il entra dans son jardin coupable envers lui-même [par sa mécréance]; il dit: «Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr, (36) et je ne pense pas que l'Heure viendra. Et si on me ramène vers mon Seigneur, je trouverai certes meilleur lieu de retour que ce jardin. (37) Son compagnon lui dit, tout en conversant avec lui: «Serais-tu mécréant envers Celui qui t'a créé de terre, puis de sperme et enfin t'a façonné en homme? (38) Quant à moi, c'est Allah qui est mon Seigneur; et je n'associe personne à mon Seigneur. (39) En entrant dans ton jardin, que ne dis-tu: «Telle est la volonté (et la grâce) d'Allah! Il n'y a de puissance que par Allah». Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants, (40) il se peut que mon Seigneur, bientôt, me donne quelque chose de meilleur que ton jardin, qu'Il envoie sur [ce dernier], du ciel, quelque calamité, et que son sol devienne glissant, (41) ou que son eau tarisse de sorte que tu ne puisses plus la retrouver». (42) Et sa récolte fut détruite et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu'il y avait dépensé, cependant que ses treilles étaient complètement ravagées. Et il disait: «Que je souhaite n'avoir associé personne à mon Seigneur!» (43) Il n'eut aucun groupe de gens pour le secourir contre (la punition) d'Allah. Et il ne put se secourir lui-même. (44) En l'occurrence, la souveraine protection appartient à Allah, le Vrai. Il accorde la meilleure récompense et le meilleur résultat. (45) Et propose-leur l'exemple de la vie ici-bas. Elle est semblable à une eau que Nous faisons descendre du ciel; la végétation de la terre se mélange à elle. Puis elle devient de l'herbe desséchée que les vents dispersent. Allah est certes Puissant en toutes choses! (46) Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde. Cependant, les bonnes œuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et [suscitent] une belle espérance. (47) Le jour où Nous ferons marcher les montagnes et où tu verras la terre nivelée (comme une plaine) et Nous les rassemblerons sans en omettre un seul. (48) Et ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur. «Vous voilà venus à Nous comme Nous vous avons créés la première fois. Pourtant vous prétendiez que Nous ne remplirions pas Nos promesses». (49) Et on déposera le livre (de chacun). Alors tu verras les criminels, effrayés à cause de ce qu'il y a dedans, dire: «Malheur à nous, qu'a donc ce livre à n'omettre de mentionner ni péché véniel ni péché capital?» Et ils trouveront devant eux tout ce qu'ils ont œuvré. Et ton Seigneur ne fait du tort à personne. (50) Et lorsque nous dîmes aux Anges: «Prosternez-vous devant Adam», ils se prosternèrent, excepté Iblis [Satan] qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. Allez-vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu'ils vous sont ennemis? Quel mauvais échange pour les injustes! (51) Je ne les ai pas pris comme témoins de la création des cieux et de la terre, ni de la création de leurs propres personnes. Et Je n'ai pas pris comme aides ceux qui égarent. (52) Et le jour où Il dira: «Appelez ceux que vous prétendiez être Mes associés». Ils les invoqueront; mais eux ne leur répondront pas, Nous aurons placé entre eux une vallée de perdition. (53) Et les criminels verront le Feu. Ils seront alors convaincus qu'ils y tomberont et n'en trouveront pas d'échappatoire. (54) Et assurément, Nous avons déployé pour les gens, dans ce Coran, toutes sortes d'exemples. L'homme cependant, est de tous les êtres le plus grand disputeur. (55) Qu'est-ce qui a donc empêché les gens de croire, lorsque le guide leur est venu, ainsi que de demander pardon à leur Seigneur, si ce n'est qu'ils veulent subir le sort des Anciens, ou se trouver face à face avec le châtiment. (56) Et Nous n'envoyons des messagers que pour annoncer la bonne nouvelle et avertir. Et ceux qui ont mécru disputent avec de faux arguments, afin d'infirmer la vérité et prennent en raillerie Mes versets (le Coran) ainsi que ce (châtiment) dont on les a avertis. (57) Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les versets de son Seigneur et qui en détourna le dos en oubliant ce que ses deux mains ont commis? Nous avons placé des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu'ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Même si tu les appelles vers la bonne voie, jamais ils ne pourront donc se guider. (58) Et ton Seigneur est le Pardonneur, le Détenteur de la miséricorde. S'Il s'en prenait à eux pour ce qu'ils ont acquis, Il leur hâterait certes le châtiment. Mais il y a pour eux un terme fixé (pour l'accomplissement des menaces) contre lequel ils ne trouveront aucun refuge. (59) Et voilà les villes que Nous avons fait périr quand leurs peuples commirent des injustices et Nous avons fixé un rendez-vous pour leur destruction. (60) (Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet: «Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années». (61) Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, Ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer. (62) Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit à son valet: «Apporte-nous notre déjeuner: nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage». (63) [Le valet lui] dit: «Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer». (64) [Moïse] dit: «Voilà ce que nous cherchions». Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces. (65) Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous. (66) Moïse lui dit: «Puis-je te suivre, à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction?» (67) [L'autre] dit: «Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi. (68) Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance?» (69) [Moïse] lui dit: «Si Allah veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres». (70) «Si tu me suis, dit [l'autre,] ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention». (71) Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. [Moïse] lui dit: «Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse!» (72) [L'autre] répondit: «N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie?» (73) «Ne t'en prends pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire». (74) Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant, [l'homme] le tua. Alors [Moïse] lui dit: «As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne? Tu as commis certes, une chose affreuse!» (75) [L'autre] lui dit: «Ne t'ai je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie?» (76) «Si, après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse], alors ne m'accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi». (77) Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit: «Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire». (78) «Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l'homme,] Je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience. (79) Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. (80) Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance. (81) Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. (82) Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient, [eux-mêmes] leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l'interprétation de ce que tu n'as pas pu endurer avec patience». (83) Et ils t'interrogent sur Dûl-Qarnayn. Dis: «Je vais vous en citer quelque fait mémorable». (84) Vraiment, Nous avons affermi sa puissance sur terre, et Nous lui avons donné libre voie à toute chose. (85) Il suivit donc une voie. (86) Et quand il eut atteint le Couchant, il trouva que le soleil se couchait dans une source boueuse, et, auprès d'elle il trouva une peuplade [impie]. Nous dîmes: «O Dûl-Qarnayn! ou tu les châties, ou tu uses de bienveillance à leur égard». (87) Il dit: «Quant à celui qui est injuste, nous le châtierons; ensuite il sera ramené vers son Seigneur qui le punira d'un châtiment terrible. (88) Et quant à celui qui croit et fait bonne œuvre, il aura, en retour, la plus belle récompense. Et nous lui donnerons des ordres faciles à exécuter». (89) Puis, il suivit (une autre) voie. (90) Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n'avions pas donné de voile pour s'en protéger. (91) Il en fut ainsi et Nous embrassons de Notre Science ce qu'il détenait. (92) Puis, il suivit (une autre) voie. (93) Et quand il eut atteint un endroit situé entre les Deux Barrières (montagnes), il trouva derrière elles une peuplade qui ne comprenait presque aucun langage. (94) Ils dirent: «O Dûl-Qarnayn, les Yâ jûj et les Mâ jûj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous?» (95) Il dit: «Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec votre force et je construirai un remblai entre vous et eux. (96) Apportez-moi des blocs de fer». Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit: «Soufflez!» Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit: «Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus». (97) Ainsi, ils ne purent guère l'escalader ni l'ébrécher non plus. (98) Il dit: «C'est une miséricorde de la part de mon Seigneur. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité». (99) Nous les laisserons, ce jour-là, déferler comme les flots les uns sur les autres, et on soufflera dans la Trompe et Nous les rassemblerons tous. (100) Et ce jour-là Nous présenterons de près l'Enfer aux mécréants, (101) dont les yeux étaient couverts d'un voile qui les empêchait de penser à Moi, et ils ne pouvaient rien entendre non plus. (102) Ceux qui ont mécru, comptent-ils donc pouvoir prendre, pour alliés, Mes serviteurs en dehors de Moi? Nous avons préparé l'Enfer comme résidence pour les mécréants. (103) Dis: «Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en œuvres? (104) Ceux dont l'effort, dans la vie présente, s'est égaré, alors qu'ils s'imaginent faire le bien. (105) Ceux-là qui ont nié les signes de leur Seigneur, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines». Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la Résurrection. (106) C'est que leur rétribution sera l'Enfer, pour avoir mécru et pris en raillerie Mes signes (enseignements) et Mes messagers. (107) Ceux qui croient et font de bonnes œuvres auront pour résidence les Jardins du «Firdaws,» (Paradis), (108) où ils demeureront éternellement, sans désirer aucun changement. (109) Dis: «Si la mer était une encre [pour écrire] les paroles de mon Seigneur, certes la mer s'épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même Nous lui apporterions son équivalent comme renfort.» (110) Dis: «Je suis en fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur».

03/09/2020

Le Vendredi

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux (1) Ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre glorifient Allah, le Souverain, le Pur, le Puissant, le Sage. (2) C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident, (3) ainsi qu'à d'autres parmi ceux qui ne les ont pas encore rejoints. C'est Lui le Puissant, le Sage. (4) Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. (5) Ceux qui ont été chargés de la Thora mais qui ne l'ont pas appliquée sont pareils à l'âne qui porte des livres. Quel mauvais exemple que celui de ceux qui traitent de mensonges les versets d'Allah et Allah ne guide pas les gens injustes. (6) Dis: «O vous qui pratiquez le judaïsme! Si vous prétendez être les bien-aimés d'Allah à l'exclusion des autres, souhaitez, donc la mort, si vous êtes véridiques». (7) Or, ils ne la souhaiteront jamais, à cause de ce que leurs mains ont préparé. Allah cependant connaît bien les injustes. (8) Dis: «La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde Invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez». (9) O vous qui avez cru! Quand on appelle à la Salât du jour du Vendredi, accourez à l'invocation d'Allah et laissez tout négoce. Cela est bien meilleur pour vous, si vous saviez! (10) Puis quand la Salât est achevée, dispersez-vous sur terre et recherchez [quelque effet] de la grâce d'Allah, et invoquez beaucoup Allah afin que vous réussissiez. (11) Quand ils entrevoient quelque commerce ou quelque divertissement, ils s'y dispersent et te laissent debout. Dis: «Ce qui est auprès d'Allah est bien meilleur que le divertissement et le commerce, et Allah est le Meilleur des pourvoyeurs».
سورة الجمعة بِسْمِ ٱللَّهِ ٱلرَّحْمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ يُسَبِّحُ لِلَّهِ مَا فِى ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَمَا فِى ٱلْأَرْضِ ٱلْمَلِكِ ٱلْقُدُّوسِ ٱلْعَزِيزِ ٱلْحَكِيمِ ﴿١﴾هُوَ ٱلَّذِى بَعَثَ فِى ٱلْأُمِّيِّۦنَ رَسُولًۭا مِّنْهُمْ يَتْلُوا۟ عَلَيْهِمْ ءَايَٰتِهِۦ وَيُزَكِّيهِمْ وَيُعَلِّمُهُمُ ٱلْكِتَٰبَ وَٱلْحِكْمَةَ وَإِن كَانُوا۟ مِن قَبْلُ لَفِى ضَلَٰلٍۢ مُّبِينٍۢ ﴿٢﴾وَءَاخَرِينَ مِنْهُمْ لَمَّا يَلْحَقُوا۟ بِهِمْ ۚ وَهُوَ ٱلْعَزِيزُ ٱلْحَكِيمُ ﴿٣﴾ذَٰلِكَ فَضْلُ ٱللَّهِ يُؤْتِيهِ مَن يَشَآءُ ۚ وَٱللَّهُ ذُو ٱلْفَضْلِ ٱلْعَظِيمِ ﴿٤﴾مَثَلُ ٱلَّذِينَ حُمِّلُوا۟ ٱلتَّوْرَىٰةَ ثُمَّ لَمْ يَحْمِلُوهَا كَمَثَلِ ٱلْحِمَارِ يَحْمِلُ أَسْفَارًۢا ۚ بِئْسَ مَثَلُ ٱلْقَوْمِ ٱلَّذِينَ كَذَّبُوا۟ بِـَٔايَٰتِ ٱللَّهِ ۚ وَٱللَّهُ لَا يَهْدِى ٱلْقَوْمَ ٱلظَّٰلِمِينَ ﴿٥﴾قُلْ يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ هَادُوٓا۟ إِن زَعَمْتُمْ أَنَّكُمْ أَوْلِيَآءُ لِلَّهِ مِن دُونِ ٱلنَّاسِ فَتَمَنَّوُا۟ ٱلْمَوْتَ إِن كُنتُمْ صَٰدِقِينَ ﴿٦﴾وَلَا يَتَمَنَّوْنَهُۥٓ أَبَدًۢا بِمَا قَدَّمَتْ أَيْدِيهِمْ ۚ وَٱللَّهُ عَلِيمٌۢ بِٱلظَّٰلِمِينَ ﴿٧﴾قُلْ إِنَّ ٱلْمَوْتَ ٱلَّذِى تَفِرُّونَ مِنْهُ فَإِنَّهُۥ مُلَٰقِيكُمْ ۖ ثُمَّ تُرَدُّونَ إِلَىٰ عَٰلِمِ ٱلْغَيْبِ وَٱلشَّهَٰدَةِ فَيُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمْ تَعْمَلُونَ ﴿٨﴾يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓا۟ إِذَا نُودِىَ لِلصَّلَوٰةِ مِن يَوْمِ ٱلْجُمُعَةِ فَٱسْعَوْا۟ إِلَىٰ ذِكْرِ ٱللَّهِ وَذَرُوا۟ ٱلْبَيْعَ ۚ ذَٰلِكُمْ خَيْرٌۭ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ ﴿٩﴾فَإِذَا قُضِيَتِ ٱلصَّلَوٰةُ فَٱنتَشِرُوا۟ فِى ٱلْأَرْضِ وَٱبْتَغُوا۟ مِن فَضْلِ ٱللَّهِ وَٱذْكُرُوا۟ ٱللَّهَ كَثِيرًۭا لَّعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ ﴿١٠﴾وَإِذَا رَأَوْا۟ تِجَٰرَةً أَوْ لَهْوًا ٱنفَضُّوٓا۟ إِلَيْهَا وَتَرَكُوكَ قَآئِمًۭا ۚ قُلْ مَا عِندَ ٱللَّهِ خَيْرٌۭ مِّنَ ٱللَّهْوِ وَمِنَ ٱلتِّجَٰرَةِ ۚ وَٱللَّهُ خَيْرُ ٱلرَّٰزِقِينَ ﴿١١﴾

31/08/2020

«Magal chez soi» :

Touba apporte la réplique au groupe de chercheurs Par: Awa FAYE - Seneweb.com | 31 août, 2020 «Magal chez soi» : Touba apporte la réplique au groupe de chercheurs Le rapport produit par un groupe de chercheurs intitulé «Magal dans un contexte de Covid-19», continue d’alimenter les débats. Ce, après que certains médias ont annoncé que l’étude concluait à l’organisation du «Magal chez soi». Et même si les auteurs du rapport s’en défendent, selon la Rfm, à Touba, les autorités se veulent claires. Président du Comité d’organisation du Grand Magal de Touba (Gmt), Serigne Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma a, d’emblée, fait savoir : «Je n’ai pas d’avis par rapport à ce document que moi-même j’ai lu et qui a été remis au khalife général des mourides.» Avant de poursuivre : «Nous, ce qui nous lie, c’est le ‘ndiguel’ du khalife. Le document est un avis qui peut éclairer une prise de décision. C’est élaboré par des ‘mbok talibés’ que je connais très bien d’ailleurs et qui sont, pour la plupart, des amis. Mais nous, en tant que membres de l’organisation, on s’en tient à cela et on prépare le Magal.» Il ajoute que la commission travaille d’arrache-pied dans ce sens, pour ne pas être prise au dépourvu. En fait, le document «qui a fuité» dans la presse était exclusivement réservé au khalife général des mourides et pour sa gouverne, en vue du Magal dans un contexte de Covid-19. Par ailleurs, le comité a fourni des explications pour «rétablir la vérité». Selon le groupe de recherche, ils ont travaillé sur plusieurs scénarii et non sur un seul comme évoqué dans une certaine presse. Le premier est que le Magal soit célébré à domicile. «Magal chez soi, conforme aux modèles d’évènements précédents. En termes clairs : pas d’affluence au niveau de Touba», lit-on dans le rapport. La deuxième option est le Magal tel qu’on le connait traditionnellement, mais avec le respect strict des gestes barrières. La troisième précision est, selon les chercheurs, «n’avoir nullement pour vocation d’imposer une quelconque directive au khalife général des mourides». A les en croire, le rapport des chercheurs n’est pas une commande du khalife général des mourides, «mais juste une contribution, une initiative de chercheurs en vue d’éclairer le khalife général des mourides».

29/08/2020

KARBALA Imame Moustapha GUEYE

https://youtu.be/8KaLLI4uuQU

Un Imam interrompu en pleine prière et menacé avec un couteau

Un Imam interrompu en pleine prière et menacé avec un couteau à... Par: Seneweb News - SenewebNews-RP | 29 août, 2020 Un Imam interrompu en pleine prière et menacé avec un couteau à... D'après les informations de Les Échos, les faits se sont déroulés au quartier Tivaouane Peulh. Abdoulaye Ndiaye, sous prétexte que l’imam du quartier dirigeait très mal la prière, le coupe en pleine prière, lui arrache le micro et le menace de mort avec un couteau. Selon le journal, l’affaire a été évoquée, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Le mis en cause, âgé de 28 ans, a été condamné à 3 mois de prison ferme pour violences et voies de fait, menaces de mort et détention d’arme blanche

25/08/2020

Tivaouane :

Serigne Babacar Sy Mansour annule la Ziarra d'Achoura Par: Thiebeu Ndiaye - Seneweb.com | Annulation de la Ziarra d Le khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a demandé l'annulation de la traditionnelle Ziarra d'Achoura. En raison de la Covid-19, il a été décidé, à la place, d'organiser une journée de prières, a annoncé hier Serigne Moustapha Sy Ibn Al Amine, lors d'une cérémonie de présentation de vœux, à l'occasion du nouvel an musulman. «Après avoir consulté le khalife général des tidianes, l’ensemble des branches de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy, a pris l’initiative d’organiser la Ziarra d’une autre manière», a indiqué Serigne Moustapha Sy. Ce dernier souligne qu'il a été «demandé à tous, là où ils sont dans les régions, coordinations et fédérations, d’organiser des journées de prières pour magnifier cette fête communément appelée ‘Tamkharite’ et le lendemain, qui est la journée de l’Achoura, de tenir des séances de prières

Rare | Madinah Isha - Sheikh Ali Hudhaify (1406 / 1985)

https://youtu.be/sivpXsXhUUg

24/08/2020

LE MUSÉE DE SAINTE-SOPHIE REDEVIENT UNE GRANDE MOSQUÉE APRÈS 86 ANS D’INTERRUPTION

Environ 350 000 personnes ont accompli la prière du vendredi dans la mosquée emblématique d'Istanbul après qu'un tribunal turc a annulé un décret du Conseil d'État de 1934 qui avait transformé Sainte-Sophie en musée, ouvrant la voie à son utilisation à nouveau en mosquée, comme au bon vieux temps. Des centaines de milliers de personnes ont pris part aux traditionnelles prières du vendredi à l’intérieur et à l’extérieur de la mosquée historique d’Istanbul, la plus grande métropole de Turquie. Une bonne nouvelle après 86 ans. La plus haute autorité religieuse de Turquie a nommé jeudi 3 imams et 5 muezzins pour la mosquée. Le 10 juillet, un tribunal turc avait annulé un décret du Conseil d’État de 1934 qui avait malheureusement transformé Hagia Sophia en musée. Elle a servi d’église pendant 916 ans jusqu’à la conquête d’Istanbul, et de mosquée de 1453 à 1934, soit près de 500 ans. Avant la prière du vendredi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a récité quelques versets du Coran à l’intérieur de la mosquée, la fatiha et le début d’al baqara. Plus tard, 4 mouadhin ont fait l’adhan, l’appel à la prière, depuis les 4 minarets de la mosquée. Tombe du sultan ottoman Mehmet II Après la prière historique, le président Erdogan et le chef du Parti du mouvement nationaliste (MHP) Devlet Bahceli ont visité la tombe du sultan ottoman Mehmet II, également connu sous le nom de Fatih Sultan Mehmet, qui a conquis Istanbul de l’Empire byzantin au 15ème siècle. Lors de la visite de la tombe du « propriétaire » de la mosquée Sainte-Sophie, Erdogan a noté que la restauration du monument en tant que mosquée n’avait été rendue possible qu’après 86 ans grâce aux efforts conjoints de l’Alliance du peuple, comprenant son gouvernement, et avec le pouvoir judiciaire. Erdogan a ajouté que 350 000 personnes ont assisté à la prière du vendredi à la mosquée Sainte-Sophie. « En tant que patrimoine culturel de toute l’humanité, c’est un lieu que des personnes de toutes religions peuvent venir visiter » a déclaré Erdogan. Il a souligné que le monument est maintenant revenu à ses « racines » et qu’il servira tous les croyants : « Maintenant, cet endroit est revenu à ses racines, c’était une mosquée et c’est redevenu une mosquée. Maintenant, j’espère qu’il continuera à servir à jamais tous les croyants en tant que mosquée. » Erdogan a également ajouté que des spécialistes du ministère de la Culture et du Tourisme mèneraient des efforts de restauration à la fois à l’intérieur de la basilique Sainte-Sophie et dans ses environs. y Un responsable religieux sur place a dit à juste titre que : « La mosquée Sainte-Sophie retrouve sa congrégation aujourd’hui, le troisième jour du mois béni musulman de Dhul Hijjah, au cours duquel la bénie Eid al Adha, ou Fête du Sacrifice, approche de nous. Le désir qui s’est transformé en blessure ouverte pour les héritiers de Fatih est maintenant terminé. La louange éternelle soit sur Dieu le Tout-Puissant. Aujourd’hui est le jour où les takbirs, les prières et les salawats résonnent dans les dômes de Sainte-Sophie, et l’adha s’élève de ses minarets. Il ajoute enfin : « Aujourd’hui est un jour semblable à celui d’il y a 70 ans, lorsque 16 muezzins des 16 minarets de la mosquée Sultan Ahmet, située juste en face de Sainte-Sophie, ont joyeusement rempli l’air de l’appel à la prière, après une interruption de 18 ans. » Grand enthousiasme à Istanbul autour du projet de mosquée Lors d’une conférence de presse jeudi à la merveille emblématique , le gouverneur d’Istanbul Ali Yerlikaya a déclaré que tout le monde était impatient d’assister aux prières spéciales avec beaucoup d’enthousiasme. Hagia Sophia est l’une des principales destinations touristiques de Turquie pour les visiteurs nationaux et étrangers. En 1985, pendant son temps en tant que musée, Hagia Sophia a été ajoutée à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans la nouvelle ère de Sainte-Sophie, la Direction des affaires religieuses de Turquie supervisera les services religieux à la mosquée, tandis que le ministère de la Culture et du Tourisme supervisera les travaux de restauration et de conservation. Le trésor architectural sera également ouvert gratuitement aux touristes nationaux et étrangers. https://www.al-hamdoulillah.com/blog/actualite/le-musee-de-sainte-sophie-redevient-une-grande-mosquee-apres-86-ans-dinterruption.html

19/08/2020

alxames 1 tamxarit (MU7ARRAM) 1442

alxames 1 tamxarit (MU7ARRAM) 1442 DEWENATI 1442 KULL 3AAM WA ANTUM BI KHAYRIN Le mois de mouharram (arabe : محرم ) est le premier mois du calendrier musulman un des plus importants, notamment pour les chiites. C'est l'un des quatre mois sacrés de l'islam avec rajab, dhou al qi`da et dhou al-hijja et il n'est pas rare de lire que c'est le plus sacré (Al Haram).

08/08/2020

SILVIA ROMANO, CETTE TRAVAILLEUSE HUMANITAIRE KIDNAPPÉE CONVERTIE À L’ISLAM QUI A SECOUÉ L’ITALIE

SILVIA ROMANO, CETTE TRAVAILLEUSE HUMANITAIRE KIDNAPPÉE CONVERTIE À L’ISLAM QUI A SECOUÉ L’ITALIE Silvia Romano, une travailleuse humanitaire italienne qui a été enlevée par des hommes armés au Kenya il y a 18 mois, avait fait des vagues à l'aéroport militaire de Ciampino à Rome, en Italie. Crédit d'image : Ansa, La Presse Publié le 15 juin 2020, par Samir | 17 h 24 min Temps de lecture : 5 minutes En novembre 2018, la travailleuse humanitaire italienne Silvia Romano a été enlevée par des hommes armés liés au groupe armé somalien ash-Shabab dans le nord-est du Kenya. Au moment de l’attaque, qui a fait plusieurs blessés, Romano était volontaire pour une ONG italienne dans un orphelinat du village de Chakama. La nouvelle de l’enlèvement de Romano a provoqué non seulement de la tristesse et de l’inquiétude, mais aussi une controverse dans son pays d’origine. Des politiciens de droite et des personnalités publiques, ainsi que certains membres du public, ont accusé la travailleuse humanitaire de « chercher des ennuis » en se rendant au Kenya et ont affirmé qu’elle aurait dû « rester à Milan et aider les gens là-bas ». Ils ont qualifié sa décision de se rendre au Kenya en tant que travailleuse humanitaire bénévole d’une expression de « bravade » et ont affirmé qu’elle recherchait l’attention. Ces accusations ont été contrées par des libéraux indignés qui ont parlé de « l’importance » de jeunes idéalistes comme Romano qui partent à l’étranger pour des missions d’aide volontaire et aident ceux qui en ont besoin dans d’autres pays. Dans les semaines qui ont suivi, le cycle de l’actualité s’est poursuivi et les discussions sur Romano et le travail qu’elle faisait au Kenya ont lentement pris fin. Cependant, Romano s’est retrouvée attaquée de nouveau, cette fois non seulement pour être allée au Kenya et avoir « causé des ennuis », mais aussi pour avoir choisi volontairement de se convertir à l’islam pendant son calvaire. L’effusion de l’islamophobie et de la haine Le 9 mai dernier, lorsque le Premier ministre italien Giuseppe Conte a annoncé sur Twitter que Romano avait finalement été libéré, la plupart des Italiens étaient ravis. Peu de temps après, il a été révélé que la travailleuse humanitaire avait choisi de devenir musulmane pendant ses 18 mois de captivité et qu’elle avait changé son prénom pour « Aisha ». De quoi refroidir l’ambiance festive à son arrivée, d’autant que Romano a atterri à Rome portant un jilbab vert clair. Ddes médias italiens se sont alors lancés dans une quête pour faire la lumière sur « le mystère entourant la conversion » : a-t-elle été convertie de force ? A-t-elle subi un lavage de cerveau ? A-t-elle été victime du syndrome de Stockholm ? « Nous avons libéré une femme musulmane », a déclaré le quotidien conservateur Libero Quotidiano, comme si seuls les citoyens chrétiens italiens, et non musulmans, méritaient d’être protégés par le gouvernement du pays qu’ils appellent chez eux. « Islamique et heureuse. Silvia la ingrate », lit-on en première page d’un article d’Alessandro Sallusti, rédacteur en chef d’Il Giornale. Dans le même article, Sallusti a accusé Romano de porter « l’uniforme djihadiste de l’ennemi » et a affirmé que sa conversion était aussi absurde qu’un juif revenant d’un camp de concentration déguisé en nazi. La couverture agressive et accusatrice des médias de droite de la libération et de la conversion de Romano à l’islam, couplée aux commentaires haineux et discriminatoires des politiciens de la Ligue, a montré à quel point l’islamophobie est devenue ancrée en Italie. Mais Romano n’a pas seulement été pris pour cible par ces suspects habituels. Certaines féministes italiennes ont également attaqué la jeune travailleuse humanitaire pour s’être convertie à l’islam et porter des « vêtements islamiques ». Une historienne féministe éminente, Nadia Riva, a qualifié Romano de « femme souriante dans un sac de recyclage vert ». Affirmant que le jilbab de Romano est un symbole de l’oppression masculine plutôt qu’une expression de son identité religieuse. Elle a expliqué ne pas croire qu’une femme choisirait de s’habiller de cette façon de son plein gré. De nombreuses féministes italiennes sont venues à la défense de Romano et se sont éloignées des commentaires controversés de Riva. Cependant, le fait que certaines éminentes féministes italiennes aient jugé approprié d’attaquer une autre femme en raison de ce en quoi elle choisit de croire et de la façon dont elle choisit de s’habiller a démontré à quel point l’idée de supériorité morale est intégrée dans certaines parties du mouvement féministe italien et occidental. Le mythe du « du sauveur blanc » Les libéraux italiens et l’aile gauche ont ouvertement condamné la haine reçue par Romano pour sa conversion à l’islam et ont célébré son retour au pays. Cependant, leur réponse à la rhétorique haineuse de droite entourant la libération du travailleur humanitaire a été tout aussi problématique, bien que pour des raisons différentes. Dans leur réponse à toute la saga Romano, les organisations de médias libéraux et les personnalités publiques italiennes ont essayé de mettre en évidence le côté humain de l’histoire et ont célébré son retour en toute sécurité sans aucune réserve. Mais dans leur célébration sans aucun doute bien intentionnée, ils ont promu des stéréotypes profondément enracinés et très préjudiciables à l’égard de l’Afrique. Ils ont non seulement dépeint le continent comme un endroit sauvage et abandonné, mais ils ont également laissé entendre que les africains avaient besoin de « sauveurs blancs ». L’une des reproductions les plus évidentes du « mythe du sauveur blanc » est venue de l’auteur à succès et antifasciste vocal Roberto Saviano. Dans un article publié dans La Repubblica, il dépeint les africains comme des personnes vivant dans un endroit désolé qui ont besoin d’aide et de conseils de l’Occident. Ce récit est non seulement problématique et simpliste, mais aussi trompeur et paternaliste. Il présente une image décontextualisée de la région et ignore le rôle que les européens eux-mêmes ont joué et continuent de jouer dans la calamité actuelle dans la Corne de l’Afrique. La couverture médiatique italienne a également ignoré les crimes passés de l’Italie en Afrique. Alors que les journaux et les chaînes de télévision discutaient du rôle joué par la Turquie dans la libération de Romano et affirmaient que le pays était désormais « le nouveau maître de la Corne de l’Afrique », leur nostalgie de l’époque où l’Italie avait le pouvoir sur ces parties de l’Afrique était manifeste. Bien entendu, dans ces documents de réflexion, il n’y avait aucune mention de la catastrophe que l’entreprise coloniale italienne avait provoquée dans la Corne de l’Afrique au siècle dernier. En somme, nous devons contester les discours qui présentent des millions d’africains comme des sauvages qui doivent être sauvés par des occidentaux altruistes.

05/08/2020

Médina Baye:

5 avions et 313 véhicules nigérians attendus au Sénégal Par: Salla GUEYE - Seneweb.com MB: 5 avions et 313 véhicules nigérians attendus au Sénégal Comme on pouvait s'y attendre, des délégations étrangères venues notamment du Nigeria, sont attendues à Medina Baye pour les obsèques du défunt khalife général, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Niass rappelé à Dieu, dimanche dernier. D'ailleurs, d'après Cheikh Cissé, membre de la famille, pas moins de 5 avions et 313 véhicules sont attendus, à Dakar, pour ensuite rallier la capitale du Saloum où sera inhumé le marabout, demain jeudi. Selon toujours Cheikh Cissé, le président du Nigeria, Mouhamadou Buhari, a affrété deux avions, le premier pour la délégation gouvernementale et le second pour quelques disciples de Baye, avec un coût global estimé à plus de 70 millions francs Cfa. Ceci, dit-il, explique la dimension internationale de Baye Niass et de ses fils. “Dix ans de Khalifat, dix ans d’œuvres utiles à la communauté”, a-t-il témoigné, magnifiant, dans la foulée, la générosité de coeur de Cheikh Ahmed Tidiane Niass. Les trois autres avions sont affrétés par Cheikh Abdou Samad Rabiu pour les fidèles nigérians

03/08/2020

Cheikh Mouhamadou Mahi succède à Cheikh Ahmed Tidiane Niasse

Cheikh Mouhamadou Mahi succède à Cheikh Ahmed Tidiane Niasse
iGFM – (Dakar) – Médina Baye connait son nouveau khalife général. Il s’agit de Cheikh Mouhamadou Mahi Niasse qui va succéder à son frère Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Niasse, rappelé à Dieu, ce dimanche 2 août.
 Le directeur de l’Institut islamique El Hadj Abdoulaye Niasse deviendra ainsi le 5ème Khalife de Cheikhal Ibrahima Niasse.
A l’image de son vénéré père, il est décrit comme un grand érudit qui détient d’innombrables connaissances qui font de lui un homme d’une grande culture et dont la conduite est une référence pour les descendants de Baye Niasse et de tous les disciples.

Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahim Niass

Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahim Niass fils et 4éme Khalif de Baye Niass, n’est pas que guide religieux. Il est également écrivain et s’active dans le social. De ses études coraniques en Mauritanie aux missions à l’étranger avec Baye Niass, tout vous est racontè dans ce portrait de celui que l’on appelle affectueusement « Papeu Cheikh ».
A Médina Baye,  il est aimé et adulé du fait de sa lignée paternelle mais aussi de sa dimension spirituelle. Silhouette imposante, grand boubou soigneusement porté,  écharpe autour du cou,  lunette bien vissée et turban sur la tête, l’actuel Khalif de Médina Baye, ne passe jamais inaperçu.
Fils de Baye Niass est de Zeyda Mariama Niang,  Cheikh Ahmed Ibrahima Niass est né en mai 1932 à Kossi. Une localité située à 9 kilomètres de Kaolack. Il porte le nom du fondateur de la Tidjania.
Il a appris le Coran à Nubbaghiya, en Mauritanie chez le célèbre marabout Rabbani. Des études qu’il continua  auprès de cheikh Oumar Touré. De retour à Kaolack, son père l’inscrit à l’université Médina sise dans la cité religieuse. Il y appris la langue arabe et les sciences islamiques grâce à des professeurs comme Cheikh Amadou Thiam et Cheikh Aliou Cissé,  des disciples de son père. Eleve brillant,  il obtient une graduation en littérature arabe et sciences islamiques.
Au terme de ses études, il devient le bras droit de Baye Niass, son père. Il l’accompagne dans ses missions hors du pays, d’où sa parfaite maîtrise de l’anglais, du français,  Hassaniya et de l’arabe.
Son père lui confia le développement de Darou Mbitéyéne qu’il fit un village moderne. Dans cette localité,  Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass y créé l’Union  pour la Concorde et la solidarité.  Avec cette association,  il s’active dans le social. Toujours à l’écoute et au chevet des nécessiteux, « Papeu Cheikh » comme l’appelle affecteusement ses disciplines a longtemps oeuvré pour le développement de Médina Baye. Il a entrepris de grands chantiers, notamment la modernisation de la cité religieuse, avec d’importants travaux de rénovation et d’extension de la grande mosquée, la maison des Hôtes et la redynamisation de la « Jamiyatou Ansaroudine » mise sur pied en 1940 par Baye Niass. Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass,  c’est aussi la construction de Daaras,  d’écoles françaises et d’hôpitaux un peu partout dans le pays.
A la disparition de son père en 1975,  « Papeu Cheikh », tel un disciple,  se mit au service des différents Khalifs de Médina Baye. Notamment Cheikh Aliou Cissé,  Cheikh Abdallah Ibrahima Niass, Cheikh Hady Ibrahim Niass et Cheikh Ahmed Dame Ibrahima Niass.
Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass qui a plusieurs cordes à son arc,  est aussi un écrivain. Il est l’auteur de « Zadjiroul Ikhwane » écrit en 1978 et de « Alakhatou Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahim Niass bi Naydjiria ». Un livre traduit et adapté en langue française en 2010, par Samba Gane Lo,  professeur titulaire de Mathématiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis

21/07/2020

Nioro :


 Rappel à Dieu de Serigne Modou Khaïry Touré, Khalife de Médinatoul Salam
Par: Salla GUEYE - Seneweb.com |21 juillet, 2020
Nioro : Rappel à Dieu de Serigne Modou Khaïry Touré, Khalife de Médinatoul Salam
La mort a encore frappé du côté de nos guides religieux. En effet, El Hadj Serigne Modou Khaïry Touré, Khalife de Médinatoul Salam, foyer religieux situé dans l’arrondissement de Wack-Ngouna, département de Nioro du Rip, a été rappelé à Dieu, ce lundi, en fin de soirée, a appris Seneweb. Le défunt marabout, 80 ans, œuvrait inlassablement pour le rayonnement de l’islam.

La disparition de ce fils de Serigne Wouly Touré, un grand homme de Dieu connu et respecté de par l’épaisseur de son savoir, va certainement laisser un grand vide.
Il a été inhumé le même jour dans son village de Médinatoul Salam